Un portefeuille « bien diversifié » est un portefeuille composé d’une variété d’éléments d’actif répartis entre différents indicateurs, et ce, dans le but de réduire son niveau de risque global.
Pour les investisseurs, la notion de diversification renvoie habituellement aux segments de marché ou secteurs économiques, aux catégories d’actif et aux régions géographiques. L’objectif de la diversification consiste bien entendu à aplanir le risque en tablant sur le rendement positif de certains placements qui compensera le rendement négatif d’autres placements. Toutefois, cette approche ne sera efficace que si les éléments d’actif ne sont pas étroitement corrélés.
Autrement dit, ils ne doivent généralement pas évoluer dans la même direction au même moment.
Élargissez vos horizons avec la répartition de l’actif
Une stratégie de base fondée sur la répartition statique de l’actif établit une composition stratégique de vos placements au début de chaque période d’examen régulière, par exemple chaque année ou chaque trimestre, en les répartissant entre diverses catégories d’actif, comme les actions et les titres à revenu fixe, ou entre différents secteurs économiques ou régions géographiques. Cette méthode permet d’équilibrer les risques et les rendements en fonction de vos objectifs financiers et de votre tolérance au risque.
Par ailleurs, une stratégie fondée sur la répartition dynamique de l’actif, telle que celle adoptée par nos Portefeuilles MaestroMC, s’appuie sur une répartition stratégique des placements, mais peut s’écarter de la répartition cible selon l’évolution des marchés. Cette optimisation continue est une excellente façon de réduire les répercussions des fluctuations à court terme, une préoccupation croissante attribuable au fait que les événements récents concernant les prix du pétrole et des produits de base, les taux d’intérêt et les cours des monnaies ont non seulement entraîné une corrélation plus étroite des marchés des capitaux, à la fois entre les catégories d’actif et à l’intérieur de celles-ci, mais ont également fait grimper le niveau de volatilité à court terme.
Le défi des investisseurs boursiers canadiens
De nombreux investisseurs croient qu’ils obtiendront une diversification adéquate en achetant un « reflet du marché » par l’intermédiaire d’un instrument comme un fonds indiciel.
Plus des deux tiers du poids indiciel est en effet représenté par trois secteurs seulement : la finance, l’énergie et les matériaux.
Un coup d’œil à la ventilation par secteur de l’indice composé S&P/TSX révèle rapidement l’aspect problématique (voir le diagramme circulaire) de cette approche. Plus des deux tiers du poids indiciel est en effet représenté par trois secteurs seulement : la finance, l’énergie et les matériaux. Le ralentissement économique mondial qui a frappé les secteurs de l’énergie et des produits de base a également pesé lourdement sur les sociétés financières qui tirent une grande partie de leur chiffre d’affaires des entreprises du domaine des ressources naturelles maintenant en difficulté.
Ces secteurs étroitement corrélés dominent l’indice à un point tel qu’il est difficile d’imaginer pouvoir compenser des pertes grâce à une exposition relativement faible à des secteurs moins corrélés, comme celui de la santé.