Si votre conjoint(e) a droit a des cotisations complémentaires de son employeur et qu’elles permettent d’augmenter le taux de prestations à 80 % de son salaire, il serait avantageux qu’elle ou il prenne un congé plus long au cours des 35 semaines auxquelles vous avez droit.
Pour de nombreux parents, les neuf mois précédant l’arrivée de bébé sont une période mouvementée, et pas seulement physiquement et émotionnellement. Ils oublient souvent que leur portrait financier peut aussi drastiquement changer.
Lorsqu’elle est tombée enceinte, il y a cinq ans, Amber Tomlison n’avait aucune idée à quel point son congé de maternité pourrait affecter son compte en banque. Plutôt que d’attendre à la dernière minute pour le découvrir, elle a passé quelques jours de son premier trimestre à se renseigner en ligne sur les prestations qui lui seraient accordées. Elle a aussi vérifié sur sa convention de travail quelles seraient les cotisations de son employeur.
Heureusement, grâce à son assurance-emploi et aux prestations de son employeur, elle a pu recevoir 80 % de son salaire pendant son congé. « C’était moins de revenus, mais tout de même pas un désastre financier, se rappelle-t-elle. Et rester à la maison m’a permis de moins dépenser pour les vêtements, le stationnement et les lunchs. »
Si vous vous apprêtez à prendre un congé de maternité ou un congé parental, voici quelques informations qui vous permettront de prévoir le salaire auquel vous aurez droit.