Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions mondiales.

② Les actions américaines ont le plus contribué au rendement.

③ Aucun facteur n’a nui au rendement au cours de la période.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (11 juill. 2022)

Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial (série F)

3,46

6,73

11,65

14,04

15,40

  

13,53

Quartile

1

1

1

1

1

   

Aperçu du portefeuille

Les marchés mondiaux ont progressé au troisième trimestre de 2025, portés par la vigueur des actions liées à l’intelligence artificielle (IA), l’apaisement des tensions commerciales et les baisses de taux des banques centrales. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux abaissé les taux de 25 points de base (un quart de point de pourcentage), évoquant le ralentissement de la croissance de l’emploi. Les actions américaines ont fracassé des records, à commencer par les actions des sociétés technologiques de l’IA et les petites capitalisations. Les marchés canadiens ont profité du dynamisme des actions des secteurs des matériaux, de la technologie de l’information et de l’énergie. Les marchés émergents ont bondi, propulsés par les actions chinoises de la technologie et la dépréciation du dollar américain. L’or a atteint des sommets inédits, tandis que les prix du pétrole ont reculé en raison de la faiblesse de la demande et de la hausse de l’offre. Les marchés obligataires ont inscrit des gains modestes, les obligations à rendement élevé surpassant les titres de bonne qualité et les obligations des marchés émergents profitant elles aussi de la dépréciation du dollar américain.

Le Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial a généré un rendement positif ce trimestre. C’est la composante en actions qui a contribué le plus au rendement du portefeuille, suivie de celle en titres à revenu fixe. 

Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, le Mandat d’actions américaines Mackenzie et le Fonds de croissance É.-U. Putnam – IG Mandat privé ont le plus contribué au rendement. Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie a affiché un rendement positif, grâce à la sélection des titres dans les secteurs des matériaux et de la finance. Par rapport à son indice de référence, le Fonds a inscrit un rendement supérieur en raison notamment de la sous-pondération du secteur de l’industrie et de la sélection de titres dans les secteurs de la finance et de la technologie de l’information. Le Mandat d’actions américaines Mackenzie a produit de solides rendements, porté par le secteur de la technologie de l’information. Le Fonds a surpassé son indice de référence, le choix des titres dans les secteurs de l’industrie et de la santé ayant le plus contribué au rendement. Le Fonds de croissance É.-U. Putnam – IG Mandat privé a dégagé de solides rendements absolus, soutenus par le secteur de la technologie de l’information. La sélection de titres dans les secteurs des services de communication et de la consommation discrétionnaire a nui au rendement relatif. La sélection de titres de la technologie de l’information a fortement contribué au rendement relatif.

Aucun facteur n’a freiné le rendement durant le trimestre. Le Fonds d’obligations de sociétés nord-américaines Mackenzie et le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie sont ceux qui ont le moins favorisé le rendement du portefeuille. Le Fonds d’obligations de sociétés nord-américaines Mackenzie a surpassé son indice de référence, grâce à la sélection d’obligations de sociétés du secteur des services de communication et à la gestion du portefeuille de titres à revenu fixe. Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie est un fonds alternatif à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement utilise le Fonds pour gérer de façon efficace l’exposition globale du portefeuille aux titres à revenu fixe. La baisse des taux a entraîné une hausse des prix des obligations et favorisé les rendements des titres à revenu fixe.

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : Contexte favorable aux actions, à la diversification mondiale et à des choix judicieux d’obligations.

Notre perspective à l’égard des actions est devenue favorable au cours de la période, car les marchés mondiaux se sont montrés résilients, comme en témoignent l’accroissement des révisions de bénéfices et la confiance plus solide des investisseurs. À notre avis, les valorisations boursières demeurent raisonnables au Japon, et les mesures à plus long terme portent à croire que les valorisations des marchés développés internationaux et des marchés émergents sont plus intéressantes que celles aux États-Unis et au Canada.

Nous croyons que le climat d’incertitude politique et le ralentissement de la croissance mondiale sont susceptibles de freiner l’inflation. Puisque les hausses de prix attribuables aux droits de douane semblent temporaires, nous ne croyons pas qu’elles auront un effet durable sur les placements à revenu fixe. Au Canada, la faiblesse des données économiques augmente les probabilités de nouvelles baisses du taux directeur par la Banque du Canada, selon nous. Aux États-Unis, la position plus accommodante de la Réserve fédérale américaine et les craintes grandissantes à l’égard du budget et de la dette du pays font en sorte que les marchés tablent maintenant sur des baisses plus importantes des taux d’intérêt en 2026, ce qui pourrait à notre avis exercer des pressions sur le dollar américain.

 

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