Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a affiché des gains au deuxième trimestre de 2025, les marchés mondiaux ayant fait preuve de résilience face à l’incertitude accrue entourant la politique commerciale américaine et les tensions géopolitiques croissantes.

② La pondération des obligations mondiales a eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille.

③ Les taux des obligations à long terme ont terminé la période en hausse en Amérique du Nord, reflétant une accentuation de la courbe des taux.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (16 juill. 2014)

Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu
(série F)

0,94

0,71

1,48

4,63

4,08

1,47

2,54

2,73

Quartile

4

3

4

4

4

3

3

 

Aperçu du portefeuille


Le deuxième trimestre de 2025 s’est ouvert sur des perspectives de désinflation et de baisses des taux à l’échelle mondiale. Cette tendance s’est toutefois révélée fragile. L’inflation de base persistante, les données contradictoires et les bruits géopolitiques ont conduit les banques centrales à rester en position d’attente et ont mené à des courbes des taux plus réactives que directionnelles.

En ce qui concerne les titres à revenu fixe, les écarts par rapport au point mort d’inflation se sont élargis et les primes à l'échéance étaient volatiles, dans un contexte où les marchés ont dû composer avec les chocs géopolitiques et un recalibrage macroéconomique. Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a varié dans une large fourchette de 60 points de base au cours du trimestre, atteignant un sommet d’environ 4,60 % à la mi-mai, avant un mouvement vers les échéances plus longues dans la seconde moitié du trimestre. Le taux des obligations à 2 ans a plongé sous le seuil de 3,50 % après le « Jour de la Libération », avant de rebondir à près de 4,00 % puis de s’établir à 3,75 % à la fin du trimestre. Un sentiment croissant selon lequel la Réserve fédérale américaine pourrait réduire les taux plus tôt que tard a été favorable au segment à court terme jusqu’en juin.

Au Canada, l’évolution du contexte macroéconomique a continué de diverger. Dans son Rapport sur la politique monétaire du 16 avril, la Banque du Canada a présenté des scénarios analysant l’incertitude persistante entourant les droits de douane, tout en rappelant les risques de baisse de la croissance en cas de concrétisation du pire scénario. La Banque du Canada a de nouveau souligné la sensibilité des ménages à l’égard de l’endettement et les conséquences du resserrement cumulatif. Cependant, elle a laissé son taux directeur inchangé en avril et en juin.

Les rendements canadiens ont baissé sur l’ensemble de la courbe, notamment dans son extrémité avant. Le taux des titres à 2 ans a reculé à 2,25 % au début du trimestre avant de rebondir à environ 2,60 %, tandis que les taux des titres à 10 ans se sont établis à environ 3,25 %. L’écart entre les titres à 10 ans du Canada et des États-Unis s’est resserré, passant de -125 pdb au début du trimestre à environ -95 pdb à la fin de celui-ci, ce qui est conforme à notre opinion de longue date sur les écarts de rendement. Les deux courbes se sont accentuées au cours du deuxième trimestre de 2025, mais les attentes croissantes à l’égard d’émissions au Canada se sont traduites par une sous-performance à long terme.

Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé présente la plus importante pondération au sein du portefeuille et est celui qui a contribué le plus au rendement. Les obligations mondiales ont affiché des rendements positifs pendant la période, bénéficiant de l’affaiblissement du dollar américain et des attentes croissantes de réduction des taux. 

Le Fonds d’obligations de sociétés nord-américaines Mackenzie, dont la pondération est la cinquième en importance dans le portefeuille, est l’un des placements qui ont contribué au rendement. Le fonds a enregistré un rendement positif durant la période, les marchés du crédit s’étant redressés après l’atténuation des préoccupations initiales liées aux droits de douane annoncés lors du « Jour de la Libération ». 

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Un éloignement progressif des thèmes tarifaires et budgétaires  

Au troisième trimestre de 2025, nous nous attendons à ce que les thèmes tarifaires et budgétaires jouent de moins en moins le rôle de moteurs dominants des marchés. Il est probable que la politique de la Réserve fédérale américaine redevienne le point de mire. M. Powell a clairement averti que la politique tarifaire se traduirait par une hausse de l’inflation, mais si elle ne se matérialise pas dans les données de juin et de juillet, la Réserve fédérale américaine pourrait se retrouver à la traîne d’ici la mi-août. Les marchés commencent déjà à anticiper des réductions supplémentaires qui auraient lieu plus tôt. Une accentuation de la courbe est privilégiée dans ce scénario, avec l’extrémité à court terme de la courbe qui devrait faire le gros du travail, mais nous continuons à apprécier la duration américaine du côté des titres à 10 ans dans la seconde moitié de l’année, car nous pensons que l’ensemble de la courbe pourrait être affecté, et nous ne prévoyons pas de changements majeurs dans la politique budgétaire américaine. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.