Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, les marchés des titres à revenu fixe ayant généré des rendements positifs, ce qui a généralement permis de compenser les faiblesses observées plus tôt dans l’année. 

② La pondération des obligations mondiales a eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille.  

③ La demande pour les actifs à risque s’est maintenue et la volatilité a continué à baisser en raison de la réduction des écarts de crédit.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (16 juill. 2014)

Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu
(série F)

0,72

0,57

1,04

3,97

-0,26

1,01

 

2,54

Quartile

3

2

2

3

1

1

   

Aperçu du portefeuille

 Le principal événement sur les marchés des taux nord-américains au cours du deuxième trimestre de 2024 a été la réduction, par la Banque du Canada, du taux de financement à un jour de 25 pdb au début de juin. Les taux à deux ans sont demeurés en grande partie inchangés pendant les deux premiers mois du trimestre, mais ont fini par se négocier dans une fourchette de 50 pdb et plus près des creux, à 3,99 %, un recul de 18,5 pdb pour le trimestre. Les taux à 5, à 10 et à 30 ans sont généralement demeurés stables pendant le trimestre, laissant entendre une courbe plus accentuée, comme on peut s’y attendre pendant un cycle de baisses par les banques centrales. Malgré cela la courbe des taux canadiens demeure historiquement inversée, les taux à 2 ans et 30 ans ayant reculé de 60 pdb. La réduction par la Banque du Canada était généralement attendue compte tenu de la faiblesse des données économiques et de plusieurs mois consécutifs de données sur l’inflation moins élevées que prévu.

Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont généré des rendements légèrement positifs au cours du trimestre.

Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. Les conditions macroéconomiques favorables ont soutenu les marchés à revenu fixe. Les bonnes performances économiques du deuxième trimestre ont permis aux sociétés de générer des bénéfices importants, ce qui a eu pour effet de contenir les taux de défaillance et les écarts de taux d’intérêt. 

Le FNB de revenu à taux variable Mackenzie est la cinquième position en importance dans le portefeuille et le deuxième facteur qui a le plus contribué au rendement. Les prêts ont enregistré des performances positives au cours de la période, grâce à la position des décideurs en faveur d’une période prolongée de taux d’intérêt élevés et à la vigueur de l’économie américaine. 

Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a constitué la troisième position en importance dans le portefeuille et a été celui qui a le moins contribué au rendement. Le rendement total modéré du fonds s’explique par la valorisation de ses biens et la stabilisation des performances au cours des deux derniers trimestres.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Les titres à revenu fixe canadiens représentent des occasions attrayantes

Les taux d’intérêt élevés commencent à avoir des effets différents sur les économies canadienne et américaine. L’économie canadienne est plus sensible aux taux d’intérêt en raison de son marché hypothécaire variable et de courte durée, contrairement au marché américain à taux fixe et de longue durée. La Banque du Canada a annoncé d’autres réductions de taux si l’inflation continue de baisser, tandis que la Réserve fédérale américaine reste prudente, dans l’attente de signes plus clairs montrant que l’inflation est maîtrisée. Compte tenu du léger fléchissement de l’emploi aux États-Unis, de nouvelles hausses de taux semblent peu probables, à moins d’une hausse inattendue de l’inflation.

Nous privilégions les obligations de sociétés de haute qualité (à faible bêta) à court terme (2 à 5 ans) et préférons la courbe canadienne à la courbe américaine. Le cycle de réduction des taux ayant commencé et étant appelé à se poursuivre, ces titres présentent un important potentiel de valorisation des prix. Cependant, nous sommes moins favorables au marché canadien à long terme, car les obligations canadiennes à 30 ans rapportent plus de 100 points de base de moins que leurs homologues américaines.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.