Le principal événement sur les marchés des taux nord-américains au cours du deuxième trimestre de 2024 a été la réduction, par la Banque du Canada, du taux de financement à un jour de 25 pdb au début de juin. Les taux à deux ans sont demeurés en grande partie inchangés pendant les deux premiers mois du trimestre, mais ont fini par se négocier dans une fourchette de 50 pdb et plus près des creux, à 3,99 %, un recul de 18,5 pdb pour le trimestre. Les taux à 5, à 10 et à 30 ans sont généralement demeurés stables pendant le trimestre, laissant entendre une courbe plus accentuée, comme on peut s’y attendre pendant un cycle de baisses par les banques centrales. Malgré cela la courbe des taux canadiens demeure historiquement inversée, les taux à 2 ans et 30 ans ayant reculé de 60 pdb. La réduction par la Banque du Canada était généralement attendue compte tenu de la faiblesse des données économiques et de plusieurs mois consécutifs de données sur l’inflation moins élevées que prévu.
Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont généré des rendements légèrement positifs au cours du trimestre.
Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. Les conditions macroéconomiques favorables ont soutenu les marchés à revenu fixe. Les bonnes performances économiques du deuxième trimestre ont permis aux sociétés de générer des bénéfices importants, ce qui a eu pour effet de contenir les taux de défaillance et les écarts de taux d’intérêt.
Le FNB de revenu à taux variable Mackenzie est la cinquième position en importance dans le portefeuille et le deuxième facteur qui a le plus contribué au rendement. Les prêts ont enregistré des performances positives au cours de la période, grâce à la position des décideurs en faveur d’une période prolongée de taux d’intérêt élevés et à la vigueur de l’économie américaine.
Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a constitué la troisième position en importance dans le portefeuille et a été celui qui a le moins contribué au rendement. Le rendement total modéré du fonds s’explique par la valorisation de ses biens et la stabilisation des performances au cours des deux derniers trimestres.