
Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré a progressé de 2,9 % au premier trimestre de 2025. Il a inscrit un rendement supérieur au rendement médian du groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (2,4 %). Le portefeuille a principalement tiré parti des gains de ses composantes en actions traditionnelles. Les placements dans les titres à revenu fixe ont été désavantageux, plombés principalement par les obligations gouvernementales canadiennes. Les actions à faible volatilité, les actions de sociétés américaines à petite capitalisation et les placements alternatifs ont aussi nui au rendement.
Bon nombre d’indices boursiers, dont l’indice de rendement total S&P 500 (5,1 %, en $ CA), l’indice composé de rendement total S&P/TSX (8,5 %) et l’indice de rendement total MSCI EAEO (5,9 %, en $ CA) ont atteint de nouveaux sommets durant la période. Les actions ont avancé presque sans interruption après le brusque délestage du début avril provoqué par l’annonce de tarifs le « jour de la libération », selon le terme employé par le président américain Donald Trump. L’incertitude entourant la politique commerciale est restée élevée tout au long de la période et les tensions géopolitiques se sont intensifiées, notamment en raison des craintes que l’Iran bloque le trafic pétrolier dans le détroit d’Ormuz en réaction aux bombardements américains de ses installations nucléaires. Les actions ont cependant continué d’enchaîner les nouveaux records jusqu’aux derniers jours du trimestre. La plupart des composantes en actions du portefeuille en ont ainsi profité.
Le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie (11,8 %) et le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie (9,4 %) sont ceux qui ont affiché les meilleurs rendements. Cependant, comme ils ne représentent chacun que moins de 2 % du portefeuille, leur rendement n’a eu que peu d’effet sur l’ensemble des résultats. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG (8,7 %) est celui qui a contribué le plus au rendement, en plus de surpasser l’indice S&P/TSX, en particulier grâce à la sélection des titres dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des matériaux. Le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG II (4,5 %), dont les actions comptent habituellement pour environ 70 % de l’actif, a aussi été l’un des principaux contributeurs au rendement, notamment en raison de sa deuxième position en importance dans le portefeuille. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines à faible volatilité Mackenzie – IG (-7,8 %) est la composante du portefeuille qui a enregistré le pire rendement et qui a été la plus défavorable. En effet, les actions à faible volatilité ont accusé du retard sur leurs homologues à volatilité normale dans toutes les régions, mais surtout aux États-Unis. Le Fonds en gestion commune d'actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG a aussi fait marche arrière.
Les marchés de titres à revenu fixe mondiaux ont affiché des résultats contrastés, les obligations gouvernementales à long terme au Canada et aux États-Unis perdant du terrain, tandis que les obligations à court terme et de sociétés enregistraient des gains. L’indice obligataire universel FTSE Canada a glissé (-0,6 %). C’est ce qui explique pourquoi le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG (-0,4 %), qui représente près du cinquième de l’actif du portefeuille, figure parmi les principaux freins au rendement du portefeuille. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie (-0,5 %) et les deux placements alternatifs, le Fonds mondial macro Mackenzie (-5,2 %) et le Fonds de couverture d'actions mondiales Wellington – IG Mandat privé (-0,8 %), ont également fléchi. Le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG (3,4 %) est la composante à revenu fixe qui a affiché le meilleur rendement, profitant de la performance supérieure des obligations à rendement élevé par rapport à celle des obligations de qualité, autant du côté des titres de sociétés que d’États.