Portefeuille fondamental IG – Équilibré (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, grâce aux gains enregistrés par la plupart de ses fonds d’actions qui ont profité des sommets atteints par les indices boursiers.

② Les placements dans les titres à revenu fixe ont été désavantageux, plombés principalement par les obligations gouvernementales canadiennes. En revanche, les obligations à court terme et les obligations de sociétés ont avancé.

③ Les actions américaines à faible volatilité ont inscrit le pire rendement, les titres à faible volatilité ayant accusé du retard sur leurs homologues à volatilité normale et reculé aux États-Unis.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG - Équilibré (série F)

1,78

2,91

3,61

10,81

10,60

7,82

5,90

6,83

Quartile

3

2

2

2

2

1

2

 

Aperçu du portefeuille


Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré a progressé de 2,9 % au premier trimestre de 2025. Il a inscrit un rendement supérieur au rendement médian du groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (2,4 %). Le portefeuille a principalement tiré parti des gains de ses composantes en actions traditionnelles. Les placements dans les titres à revenu fixe ont été désavantageux, plombés principalement par les obligations gouvernementales canadiennes. Les actions à faible volatilité, les actions de sociétés américaines à petite capitalisation et les placements alternatifs ont aussi nui au rendement.

Bon nombre d’indices boursiers, dont l’indice de rendement total S&P 500 (5,1 %, en $ CA), l’indice composé de rendement total S&P/TSX (8,5 %) et l’indice de rendement total MSCI EAEO (5,9 %, en $ CA) ont atteint de nouveaux sommets durant la période. Les actions ont avancé presque sans interruption après le brusque délestage du début avril provoqué par l’annonce de tarifs le « jour de la libération », selon le terme employé par le président américain Donald Trump. L’incertitude entourant la politique commerciale est restée élevée tout au long de la période et les tensions géopolitiques se sont intensifiées, notamment en raison des craintes que l’Iran bloque le trafic pétrolier dans le détroit d’Ormuz en réaction aux bombardements américains de ses installations nucléaires. Les actions ont cependant continué d’enchaîner les nouveaux records jusqu’aux derniers jours du trimestre. La plupart des composantes en actions du portefeuille en ont ainsi profité. 

Le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie (11,8 %) et le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie (9,4 %) sont ceux qui ont affiché les meilleurs rendements. Cependant, comme ils ne représentent chacun que moins de 2 % du portefeuille, leur rendement n’a eu que peu d’effet sur l’ensemble des résultats. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG (8,7 %) est celui qui a contribué le plus au rendement, en plus de surpasser l’indice S&P/TSX, en particulier grâce à la sélection des titres dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des matériaux. Le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG II (4,5 %), dont les actions comptent habituellement pour environ 70 % de l’actif, a aussi été l’un des principaux contributeurs au rendement, notamment en raison de sa deuxième position en importance dans le portefeuille. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines à faible volatilité Mackenzie – IG (-7,8 %) est la composante du portefeuille qui a enregistré le pire rendement et qui a été la plus défavorable. En effet, les actions à faible volatilité ont accusé du retard sur leurs homologues à volatilité normale dans toutes les régions, mais surtout aux États-Unis. Le Fonds en gestion commune d'actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG a aussi fait marche arrière. 

Les marchés de titres à revenu fixe mondiaux ont affiché des résultats contrastés, les obligations gouvernementales à long terme au Canada et aux États-Unis perdant du terrain, tandis que les obligations à court terme et de sociétés enregistraient des gains. L’indice obligataire universel FTSE Canada a glissé (-0,6 %). C’est ce qui explique pourquoi le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG (-0,4 %), qui représente près du cinquième de l’actif du portefeuille, figure parmi les principaux freins au rendement du portefeuille. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie (-0,5 %) et les deux placements alternatifs, le Fonds mondial macro Mackenzie (-5,2 %) et le Fonds de couverture d'actions mondiales Wellington – IG Mandat privé (-0,8 %), ont également fléchi. Le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG (3,4 %) est la composante à revenu fixe qui a affiché le meilleur rendement, profitant de la performance supérieure des obligations à rendement élevé par rapport à celle des obligations de qualité, autant du côté des titres de sociétés que d’États. 

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : La volatilité crée des occasions

Les investisseurs doivent actuellement composer avec un climat dominé par des manchettes peu rassurantes, qu’il s’agisse des conflits au Moyen-Orient ou de l’incertitude persistante quant aux droits de douane américains. Le deuxième trimestre a été un cas type d’une volatilité induite par les grands titres. Bien que le flou entourant les droits de douane ait incité de nombreuses sociétés à revoir leurs prévisions de bénéfices à la baisse, la résilience du marché aura montré une nouvelle fois que les réactions viscérales aux annonces politiques sont souvent prématurées. 

Si les chocs géopolitiques provoquent souvent d’importants replis initiaux, un examen des facteurs fondamentaux sous-jacents révèle généralement leur résilience. Malgré les turbulences à court terme, des occasions continuent d’émerger à l’échelle mondiale, et il est essentiel de conserver une vision à long terme pour s’en sortir dans les conditions actuelles et enregistrer de la croissance.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.