Le Portefeuille fondamental IG – Accent revenu a progressé de 3,6 % au troisième trimestre de 2025. Il a inscrit un rendement légèrement supérieur au rendement médian du groupe de comparaison Équilibrés mondiaux à revenu fixe (3,5 %). Le portefeuille a principalement tiré parti des gains de ses composantes en actions traditionnelles, à commencer par les actions nord-américaines.
Toutes les composantes en titres à revenu fixe du portefeuille ont affiché des rendements inférieurs à ceux des composantes en actions. Par conséquent, les titres à revenu fixe, qui représentent plus de la moitié du portefeuille, n’ont généré qu’un quart du rendement total. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est la seule composante du portefeuille à avoir perdu du terrain au cours de la période.
Bon nombre d’indices boursiers, dont l’indice S&P 500 (rendement total de 10,5 %, en $ CA), l’indice composé S&P/TSX (rendement total de 12,5 %) et l’indice MSCI EAEO (rendement total de 7,2 %, en $ CA) ont atteint de nouveaux sommets durant la période. Les actions ont avancé presque sans interruption, les investisseurs ayant été rassurés tout d’abord par la conclusion d’accords commerciaux (ou les grandes lignes d’accords commerciaux) qui ont réduit les droits de douane (ou les menaces de sanctions tarifaires) des États-Unis visant de nombreux partenaires commerciaux, ce qui a atténué l’incertitude. Par ailleurs, les données économiques encore étonnamment solides, surtout aux États-Unis, et les pressions inflationnistes contenues ont conduit plusieurs banques centrales à réduire leurs taux d’intérêt directeurs, dont la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. Toutes les composantes en actions du portefeuille en ont ainsi profité.
Le Fonds en gestion commune de marchés émergents JPMorgan – IG est la composante du portefeuille qui a inscrit le meilleur rendement. Toutefois, en raison de sa pondération relativement faible au sein du portefeuille, il n’a eu que peu d’incidence sur les résultats dans leur ensemble. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG, qui a enregistré un rendement de plus de 10 %, a été le deuxième facteur qui a le plus contribué aux résultats dans le segment des actions. Toutefois, son rendement a été légèrement inférieur à celui de l’indice composé S&P/TSX, surtout en raison de la sous-pondération du secteur des matériaux, qui s’est le mieux comporté. Les composantes en actions américaines, dont le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, ont aussi grandement contribué au rendement. Ils ont toutefois également affiché un rendement inférieur à celui de l’indice S&P 500, leur principal indice de référence. Le Fonds d’actions panasiatiques IG Mackenzie s’est aussi hissé parmi les plus performants, et le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG I, à forte teneur en actions, est arrivé au premier rang des fonds ayant le mieux servi le rendement, en partie en raison de sa pondération.
Les titres à revenu fixe mondiaux ont inscrit un rendement légèrement positif durant le trimestre, car les taux obligataires ont glissé en Amérique du Nord, mais ont quelque peu grimpé en Europe et au Japon. Les craintes budgétaires (concernant la hausse des dépenses publiques et l’inflation), dans certains cas liées à l’incertitude politique, ont engendré une pression à la hausse sur les taux obligataires au Royaume-Uni, en France et au Japon, en particulier. Les obligations nord-américaines ont donc surpassé les obligations internationales. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui compose près d’un tiers du portefeuille, est celui qui a le plus contribué au rendement de la composante des titres à revenu fixe, en partie en raison de sa pondération. Le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG est la composante à revenu fixe qui a affiché le meilleur rendement, profitant de la performance supérieure des obligations à rendement élevé par rapport à celle des obligations de qualité, autant du côté des titres de sociétés que d’États, en raison du resserrement des écarts de crédit.