Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre, déduction faite des frais associés aux fonds et FNB sous-jacents.  

② La répartition de l’actif ainsi que la rotation sectorielle en actions américaines n’ont eu aucun effet sur le rendement durant le trimestre, mais la répartition géographique a été avantageuse.  

③ La sélection des gestionnaires a pesé sur le rendement au cours de la période, mais le piètre résultat est principalement attribuable aux placements dans le fonds d’actions américaines T. Rowe et les fonds d’actions canadiennes Fidelity et Mackenzie.   

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG 
(série F)

3,19

5,80

9,08

12,05

   

11,82

Quartile

1

1

1

1

    

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre. La répartition géographique au sein des actions a été favorable, la répartition de l’actif et la sélection des titres dans la composante en actions américaines n’ont eu aucun effet, et la sélection des gestionnaires s’est révélée peu judicieuse.

La répartition de l’actif n’a pas eu d’effet sur le rendement au cours du trimestre. La surpondération des actions du Japon et de la région EAEO a eu un effet positif sur le rendement, qui a toutefois été contrebalancé par la sous-pondération des actions américaines et des titres à revenu fixe. Les pondérations régionales relatives ont été l’un des facteurs les plus avantageux au cours du trimestre, notamment la surpondération du Japon et de la Chine. Les décisions en matière de sous-pondération n’ont pas eu d’effet sur le rendement pendant le trimestre. La surpondération des secteurs de la finance, de l’énergie et de la santé a contribué aux résultats, alors que la sous-pondération des services aux collectivités et de l’industrie a été désavantageuse.  

Les gestionnaires actifs ont éprouvé des difficultés au cours du trimestre, notamment à cause du piètre rendement du fonds d’actions américaines T. Rowe et des fonds d’actions canadiennes Mackenzie et Fidelity. 

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : Changement d’ère

La cohésion en Europe est l’un des thèmes que l’on observe sur les marchés, mais l’on constate depuis peu un clivage entre les mesures budgétaires et monétaires aux États-Unis. Nos portefeuilles demeurent positionnés en fonction d’un scénario dans lequel la Réserve fédérale américaine (la Fed) poursuit son cycle de baisse des taux, malgré l’inflation qui persiste et les conditions structurelles qui rendent le marché de l’emploi serré. Ces tensions ont été évoquées à la réunion de septembre de la Fed au cours de laquelle la banque centrale a lancé son cycle d’assouplissement tout en relevant ses prévisions de croissance et d’inflation. Un tel résultat marquerait un net changement par rapport à ce qui se faisait auparavant.

Alors que d’aucuns considèrent ce début de cycle de baisse des taux comme étant malavisé, voire douteux, nous croyons que cette décision est injustifiée. Or, ce sont plutôt les deux forces structurelles qui assurent la viabilité de la dette (faire en sorte que les taux d’intérêt demeurent sous les taux de croissance économique) et la délocalisation régionale de secteurs critiques qui devraient nécessiter le changement d’orientation de la politique que nous observons. Nous avons rehaussé la sous-pondération des titres à revenu fixe aux États-Unis et en Europe plus tôt en septembre, alors que les taux des obligations ont reculé dans la foulée da la publication d’un rapport décevant sur le marché de l’emploi. Nous estimons que ce mouvement des cours témoigne de l’incapacité des investisseurs à concevoir que le ralentissement de la création d’emplois aux États-Unis n’est pas cyclique, mais bien structurel. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.