Portefeuille de revenu IG – Croissance Plus (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre grâce aux rendements positifs attribuables à la solidité des marchés boursiers, tandis que les rendements des obligations ont diminué.

② Les actions américaines, en particulier les titres technologiques axés sur la croissance, ont été un contributeur majeur au rendement.

③ Les rendements des obligations gouvernementales ont nui à la performance. 

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille de revenu IG –  Croissance Plus (série F)

1,22

1,67

2,62

11,04

8,92

6,30

5,18

5,57

Quartile

4

4

3

2

4

3

2

 

Aperçu du portefeuille


Le portefeuille a progressé durant le trimestre. 

La composante en actions, qui correspond à la pondération de 56 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie au sein du portefeuille, est celle qui a le plus bonifié le rendement. Le Fonds a inscrit un rendement légèrement inférieur à celui de son indice de référence. La performance a été alimentée par les actions américaines, principalement par la pondération de 40 % de l’indice S&P 500 dans le Fonds. Les titres technologiques axés sur la croissance et les institutions financières ont contribué à la forte croissance du rendement. La sélection des titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de l’industrie a entraîné sa sous-performance relative. La préférence pour les actions à dividendes a également eu un effet positif sur le rendement du Fonds. Celui-ci a toutefois accusé du retard sur l’ensemble du marché, dont la position est plus risquée en raison de la part plus importante qu’occupent les actions à volatilité plus élevée.

Le Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie utilise aussi une stratégie d’options d’achat d’actions qui vise à préserver le capital en période de forte tension sur les marchés boursiers. Sans surprise, la stratégie d’options a miné le rendement, puisque les marchés boursiers se sont redressés. On s’attend à un résultat inverse en cas de baisse rapide des marchés boursiers.

Le Fonds de revenu fixe sans contraintes Mackenzie, qui représente 19 % du portefeuille, compte aussi parmi les placements qui ont contribué au rendement. La sous-pondération des obligations gouvernementales et la surpondération des obligations de société par rapport à l’indice de référence, de même que le choix des actions dans le secteur de l’industrie et celui des obligations de sociétés dans le secteur de la finance ont ajouté de la valeur, tout comme la couverture du risque de change.

Le Fonds canadien d’obligations Mackenzie, qui compte pour 14 % du portefeuille, est la composante qui a le plus nui au rendement. Il a enregistré un rendement légèrement négatif, mais a surpassé son indice de référence. La surpondération des obligations de sociétés et la sélection des obligations gouvernementales ont le plus contribué au rendement relatif. 

Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, qui représente 8 % du portefeuille, compte parmi les positions qui ont miné le rendement. Le Fonds est composé d’obligations gouvernementales à 10 ans de partout dans le monde et a pâti de la hausse des taux, qui a été souvent plus forte dans la portion à long terme de la courbe.

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Prudence avec les actions et approche stratégique à l’égard des obligations sur fond de turbulences commerciales

Nous demeurons plutôt pessimistes envers les actions mondiales. Les valorisations sont élevées par rapport aux risques macroéconomiques, et les cours des actions américaines semblent exagérés après une si longue séquence de gains, compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des bénéfices. Les actions internationales offrent encore un rapport risque-rendement plus intéressant.
 
Le spectre des droits de douane américains devrait continuer de planer sur l’économie et la monnaie canadienne. Une récession est de plus en plus probable au Canada, ce qui inciterait la Banque du Canada à réduire ses taux sous la barre des 2 % d’ici la fin de l’année. Aux États-Unis, on pourrait souffrir à la fois d’un choc de croissance et d’un choc d’inflation, tandis qu'au Canada, les  prix ne seront pas une source aussi importante de préoccupation. La Banque du Canada dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire ses taux sans craindre une flambée d’inflation. Nous conservons une opinion neutre à l’égard de la duration (sensibilité aux taux d’intérêt), mais nous préférons les obligations gouvernementales canadiennes aux titres du Trésor américain. Des devises d’autres marchés développés (dollar américain, yen japonais, euro et livre sterling) sont préférées au dollar canadien.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.