Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre grâce aux rendements des positions en actions.

② Les actions américaines et canadiennes ont le plus contribué au rendement.

③ Les obligations canadiennes ont nui au rendement.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (30 octobre 2023)

Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC –Équilibré canadien neutre (série F)

1,32

2,70

4,03

12,24

   

15,57

Quartile

3

3

3

3

    

Aperçu du portefeuille


Les marchés boursiers mondiaux ont fortement rebondi au deuxième trimestre de 2025, après l’épisode de volatilité occasionné par l’annonce des droits de douane américains. La suspension temporaire de la plupart des droits de douane de même que la résilience des bénéfices des sociétés ont contribué à redonner confiance aux investisseuses et investisseurs. Les actions américaines et des marchés émergents ont dominé, soutenues par les titres de technologie de l’information et les titres de croissance en général. Les actions canadiennes ont aussi fait belle figure, grâce à la vigueur des secteurs des matériaux et de la finance. Les actions de la région EAEO ont enregistré de solides rendements, stimulées par une augmentation des entrées de capitaux et un ralentissement de l’inflation. Les prix de l’or ont grimpé en flèche pour atteindre de nouveaux sommets, alors que ceux du pétrole ont diminué en raison de la faiblesse de la demande. La courbe des taux s’est accentuée sur les marchés obligataires, et les obligations à rendement élevé ont surpassé leurs homologues de qualité. La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont réduit leurs taux, tandis que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine les ont maintenus.

Le Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série F) a progressé durant le trimestre. Tous les fonds sous-jacents qui le composent ont généré des rendements positifs, à l’exception du Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG. 
 
Le Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu Profil est le placement qui a le plus contribué au rendement, avec une pondération de 35,0 %. Le fonds a enregistré un rendement positif même s’il a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ayant le plus nui au rendement relatif. Les rendements du secteur de la finance ont le plus contribué à cette performance. 

Le Fonds privé d’actions américaines Profil, qui représente 14 % du portefeuille, a aussi contribué à son rendement positif. Le fonds a enregistré un rendement positif même s’il a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de la santé ayant le plus nui au rendement relatif. Le Fonds a enregistré un rendement positif grâce aux titres du secteur de la technologie de l’information. 

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupe la plus grande place au sein du portefeuille avec une pondération de 39 %, est le seul à avoir nui au rendement. Il a enregistré un rendement légèrement négatif mais a surpassé son indice de référence. La sélection des obligations gouvernementales et la surpondération des obligations de sociétés ont favorisé le rendement. 

Le Fonds privé d’actions internationales Profil, avec une pondération de 8,0 %, a également contribué au rendement. Il a surpassé son indice de référence, le choix des titres dans les secteurs des matériaux et de l’industrie ayant le plus contribué au rendement.

Seul le Fonds privé d’actions américaines Profil a miné le rendement du portefeuille, plombé par les rendements négatifs des marchés boursiers américains. Cependant, le Fonds a réussi à surpasser son indice de référence, principalement grâce à la surpondération de la finance et à la sélection des titres dans ce même secteur. La sélection de titres dans les secteurs de l’industrie et de l’énergie a en revanche plombé les résultats. 

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Prudence avec les actions et approche stratégique à l’égard des obligations sur fond de turbulences commerciales

Nous demeurons plutôt pessimistes envers les actions mondiales. Les valorisations sont élevées par rapport aux risques macroéconomiques, et les cours des actions américaines semblent exagérés après une si longue séquence de gains, compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des bénéfices. Les actions internationales offrent encore un rapport risque-rendement plus intéressant.
 
Le spectre des droits de douane américains devrait continuer de planer sur l’économie et la monnaie canadienne. Une récession est de plus en plus probable au Canada, ce qui inciterait la Banque du Canada à réduire ses taux sous la barre des 2 % d’ici la fin de l’année. Aux États-Unis, on pourrait souffrir à la fois d’un choc de croissance et d’un choc d’inflation, tandis qu'au Canada, les  prix ne seront pas une source aussi importante de préoccupation. La Banque du Canada dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire ses taux sans craindre une flambée d’inflation. Nous conservons une opinion neutre à l’égard de la duration (sensibilité aux taux d’intérêt), mais nous préférons les obligations gouvernementales canadiennes aux titres du Trésor américain. Des devises d’autres marchés développés (dollar américain, yen japonais, euro et livre sterling) sont préférées au dollar canadien.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.