Portefeuille équilibré d’actions mondiales ProfilMC (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, grâce à la contribution de tous les fonds Profil. Les actions des marchés émergents ont mené le bal, tandis que les composantes en titres à revenu fixe ont tiré de l’arrière. 

② Concilier l’incertitude géopolitique et les fondamentaux positifs de l’économie

③ La diversification demeure le meilleur moyen de composer avec des conditions de marché contradictoires.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création
(9 août 2021)

Portefeuille équilibré d'actions mondiales ProfilMC  (série F)

3,28

6,40

11,89

14,68

15,58

  

7,69

Quartile

3

3

2

2

2

   

Aperçu du portefeuille

Le rendement du Portefeuille équilibré d’actions mondiales ProfilMC (série F) a progressé au cours de la période (6,4 %) et a dépassé le rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux d’actions (6,0 %). Tous les fonds Profil ont inscrit des gains, à commencer par le Fonds privé de marchés émergents Profil, tandis que le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil a fermé la marche. Le portefeuille a principalement tiré parti de ses composantes en actions nord-américaines.

Les marchés boursiers mondiaux ont été majoritairement en hausse au troisième trimestre de 2025. L’indice composé S&P/TSX (12,5 %), l’indice S&P 500 (10,5 %), le Dow Jones Industrial Average (8,0 %) et l’indice composé NASDAQ (13,9 %) ont tous atteint des sommets records (toutes les données correspondent au rendement total, en dollars canadiens). Les marchés internationaux, représentés par l’indice MSCI EAEO (7,1 %) ont progressé, mais plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont perdu du terrain en monnaie locale. Les investisseurs ont été rassurés tout d’abord par la conclusion d’accords commerciaux (ou les grandes lignes d’accords commerciaux) qui ont réduit les droits de douane (ou les menaces de sanctions tarifaires) des États-Unis visant de nombreux partenaires commerciaux, ce qui a atténué l’incertitude. Par ailleurs, les données économiques encore étonnamment solides, surtout aux États-Unis, et les pressions inflationnistes contenues ont conduit plusieurs banques centrales à réduire leurs taux d’intérêt directeurs, dont la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. Par conséquent, le Fonds privé d’actions canadiennes Profil (8,7 %), le Fonds privé d’actions américaines Profil (9,3 %), le Fonds privé d’actions internationales Profil (6,2 %), le Fonds privé de marchés émergents Profil (13,4 %) et le Fonds privé de FNB Profil (9,7 %), qui ensemble composent un peu plus de 55 % du portefeuille, ont généré plus des trois quarts du rendement total du portefeuille.

Le Fonds privé de marchés émergents Profil est celui qui a inscrit le meilleur rendement. Il a surpassé l’indice MSCI Marchés émergents (rendement total net, en $ CA), les trois composantes du Fonds ayant inscrit des rendements dans les deux chiffres, dont deux supérieurs à celui de l’indice de référence MSCI. Cependant, la contribution globale du Fonds au rendement du portefeuille a été limitée en raison de sa pondération relativement faible. Le rendement absolu du Fonds a surtout tiré parti de la surpondération et de la sélection de titres du secteur de la technologie de l’information. Le secteur représente plus de 30 % du Fonds et a généré plus de 45 % de son rendement total. Près des deux tiers de la performance est attribuable aux géants taïwanais et sud-coréen de l’électronique, Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et Samsung Electronics, respectivement. 

Les Fonds d’actions américaines et canadiennes sont les composantes en actions qui ont le plus contribué au rendement total. Le Fonds canadien est celui qui a été le plus profitable, principalement en raison de sa pondération. Cependant, il a fait moins bien que le Fonds américain et son indice de référence canadien, l’indice composé S&P/TSX. Le rendement inférieur relatif du Fonds d’actions canadiennes est principalement attribuable à la sélection d’actions dans les secteurs de la finance et des matériaux, ainsi qu’à la sous-pondération du secteur des matériaux, qui s’est le mieux comporté. Le Fonds d’actions américaines a accusé du retard sur l’indice S&P 500, surtout en raison de la sous-pondération du secteur de la technologie, l’un des plus performants de l’indice de référence. Le secteur de la technologie de l’information a néanmoins contribué à hauteur de 45 % au rendement total du Fonds au cours de la période.

Le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil (1,6 %) est le Fonds Profil le plus fortement représenté dans le portefeuille et a donc, malgré sa modeste avancée, contribué largement au rendement total du portefeuille. Les titres à revenu fixe mondiaux ont inscrit un rendement légèrement positif durant le trimestre, car les taux obligataires ont glissé en Amérique du Nord, mais ont quelque peu grimpé en Europe et au Japon. Les craintes budgétaires (concernant la hausse des dépenses publiques et l’inflation), dans certains cas liées à l’incertitude politique, ont engendré une pression à la hausse sur les taux obligataires au Royaume-Uni, en France et au Japon, en particulier. Les obligations nord-américaines ont donc surpassé les obligations internationales. Au Canada et aux États-Unis, les obligations de sociétés ont légèrement dépassé les obligations gouvernementales, et les obligations à rendement élevé ont mieux fait que les obligations de sociétés de première qualité, car les écarts de crédit se sont resserrés. Le segment des titres à revenu fixe multisectoriels, géré par Manuvie et ajouté au Fonds à la fin de 2024, a été le plus performant. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est la seule composante du Fonds qui a perdu du terrain et a nui au rendement.

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : De bonnes raisons d’être optimiste, malgré l’incertitude persistante

La normalisation de l’inflation est un élément clé à surveiller, car elle permettra aux banques centrales de lancer leur cycle d’assouplissement au cours des six à douze prochains mois. Ce changement d’orientation vers une politique monétaire plus expansionniste devrait faire baisser les coûts d’emprunt et créer un terreau fertile à l’activité économique.

Une telle conjoncture macroéconomique devrait soutenir la croissance des entreprises. On prévoit toujours des bénéfices solides et supérieurs aux attentes. La rentabilité des entreprises, qui est l’un des principaux facteurs de rendement du marché, demeure au rendez-vous.

Les baisses de taux imminentes combinées à la croissance durable des bénéfices sont de bon augure pour les actions. Un tel environnement nous rappelle qu’il est plus prudent de miser sur les fondamentaux sous-jacents et d’éviter de se laisser distraire par les épisodes de volatilité des marchés afin de saisir le potentiel de croissance.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.