Fonds en dollars US IG Mackenzie – Équilibré mondial d’actions (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le Fonds a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions.  

② Les secteurs de la technologie de l’information et de la finance ont contribué au rendement.

③ La sélection des obligations gouvernementales a nui au rendement dans une large mesure. 

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (19 avril 2022)

Fonds en dollars US IG Mackenzie – Équilibré mondial d’actions (série F)

2,07

4,79

6,05

12,80

11,62

 

 

7,62

Quartile

4

4

4

2

1

 

 

 

Aperçu du portefeuille


Le Fonds en dollars US IG Mackenzie – Équilibré mondial d’actions a dégagé un rendement positif dans un contexte de vigueur du marché boursier américain, bien qu’il ait enregistré un rendement inférieur à celui de son indice de référence.

Les marchés boursiers mondiaux ont fortement rebondi au deuxième trimestre de 2025, après l’épisode de volatilité occasionné par l’annonce des droits de douane américains. La suspension temporaire de la plupart des droits de douane de même que la résilience des bénéfices des sociétés ont contribué à redonner confiance aux investisseuses et investisseurs. Les actions américaines et des marchés émergents ont dominé, soutenues par les titres de technologie de l’information et les titres de croissance en général. Les actions canadiennes ont aussi fait belle figure, grâce à la vigueur des secteurs des matériaux et de la finance. Les actions de la région EAEO ont enregistré des rendements solides, stimulées par l’augmentation des flux de capitaux et le ralentissement de l’inflation. Par ailleurs, les actions à faible volatilité ont dégagé des rendements positifs, grâce à des entreprises résilientes et de bonne qualité. Les prix de l’or ont grimpé en flèche pour atteindre de nouveaux sommets, alors que ceux du pétrole ont diminué en raison de la faiblesse de la demande. La courbe des taux s’est accentuée sur les marchés obligataires, et les obligations à rendement élevé ont surpassé leurs homologues de qualité. La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont réduit leurs taux, tandis que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine les ont maintenus.

Dans le contexte économique et boursier actuel, le mandat d’actions mondiales du Fonds, qui représente 69 % du portefeuille, a généré un rendement positif en monnaie locale, mais a sous-performé par rapport à son indice de référence. Les gains sont attribuables aux secteurs de la technologie de l’information, de la finance et des services de communication. La sélection de titres dans le secteur de la consommation de base a ajouté de la valeur, mais celle dans les secteurs de la santé et de la consommation discrétionnaire a nui au rendement relatif.

Comptant pour 21 % de la pondération des titres à revenu fixe, le FNB de revenu fixe canadien stratégique Mackenzie a inscrit un rendement négatif en monnaie locale, bien qu’il ait inscrit un rendement inférieur à celui de son indice de référence. Le Fonds a bénéficié de sa sélection d’obligations gouvernementales et de sa surpondération des obligations de sociétés. La sélection des obligations de sociétés dans le secteur de l’énergie a contribué à la sous-performance relative.

Le FNB de revenu fixe mondial de base plus Mackenzie, dont la pondération s’élève à 10 %, a généré un rendement positif, même s’il a moins bien fait que son indice de référence. La sélection des titres au sein des obligations de sociétés a ajouté de la valeur, tandis que la sélection d’obligations gouvernementales est le plus grand facteur qui a nui au rendement relatif.

De plus, l’effet de la couverture des positions en dollars américains du Fonds a été neutre, car le dollar américain a perdu du terrain par rapport au dollar canadien au deuxième trimestre de 2025.

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Prudence avec les actions et approche stratégique à l’égard des obligations sur fond de turbulences commerciales

Nous demeurons plutôt pessimistes envers les actions mondiales. Les valorisations sont élevées par rapport aux risques macroéconomiques, et les cours des actions américaines semblent exagérés après une si longue séquence de gains, compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des bénéfices. Les actions internationales offrent encore un rapport risque-rendement plus intéressant.
 
Le spectre des droits de douane américains devrait continuer de planer sur l’économie et la monnaie canadienne. Une récession est de plus en plus probable au Canada, ce qui inciterait la Banque du Canada à réduire ses taux sous la barre des 2 % d’ici la fin de l’année. Aux États-Unis, on pourrait souffrir à la fois d’un choc de croissance et d’un choc d’inflation, tandis qu'au Canada, les  prix ne seront pas une source aussi importante de préoccupation. La Banque du Canada dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire ses taux sans craindre une flambée d’inflation. Des devises d’autres marchés développés (dollar américain, yen japonais, euro et livre sterling) sont préférées au dollar canadien.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.