Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial d'actions (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions.

② Les actions canadiennes ont le plus contribué au rendement, suivies par les actions de la région EAEO.

③ La courbe des taux s’est accentuée sur les marchés obligataires, et les obligations à rendement élevé ont surpassé leurs homologues de qualité.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (25 oct. 2021)

Portefeuille Action climat IG - Équilibré mondial d'actions (série F)

2,76

6,26

4,55

12,46

14,57

  

5,50

Quartile

1

1

2

3

1

   

Aperçu du portefeuille

Les marchés boursiers mondiaux ont fortement rebondi au deuxième trimestre de 2025, après l’épisode de volatilité occasionné par l’annonce des droits de douane américains. La suspension temporaire des droits de douane et la résilience des bénéfices des sociétés ont contribué à redonner confiance aux investisseurs. Les actions américaines ont mené le bal, à commencer par les titres de croissance et du secteur de la technologie de l’information. Les actions canadiennes ont aussi fait belle figure, grâce aux gains enregistrés par les secteurs des matériaux et de la finance. Les actions de la région EAEO ont inscrit de solides rendements, profitant de l'affaiblissement du dollar américain et du recul de l’inflation. Les prix de l’or ont grimpé en flèche pour atteindre de nouveaux records, alors que ceux du pétrole ont diminué en raison de la faiblesse de la demande. La courbe des taux s’est accentuée sur les marchés obligataires, et les obligations à rendement élevé ont surpassé leurs homologues de qualité. La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont réduit leurs taux, tandis que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine les ont maintenus.

Les actions des marchés développés (hors Amérique du Nord) ont progressé de 5,9 % (indice MSCI EAEO, en $ CA), les actions américaines ont inscrit un rendement de 5,1 % (indice S&P 500, en $ CA), les actions canadiennes ont avancé de 8,5 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont gagné 1,0 % (indice ICE BofA Global Broad Markets, couvert en $ CA), les obligations canadiennes ont inscrit un rendement de -0,6 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont progressé de 3,1 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond, couvert en $ CA).

Le Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial d’actions a enregistré un rendement positif pour le trimestre. Le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé, le Fonds d’actions mondiales de l’environnement Mackenzie Greenchip et le fonds Portefeuilles Action climat IG –Betterworld Canada II sont ceux qui ont le plus contribué au rendement. Le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé a surpassé son indice de référence grâce à la judicieuse sélection d’actions dans les secteurs de l’industrie et de la santé. La sélection des titres du secteur de l’industrie et la sous-pondération du secteur de la santé sont les éléments qui ont le plus contribué au rendement relatif du Fonds d’actions mondiales de l’environnement Mackenzie Greenchip durant le trimestre. Le fonds Portefeuilles Action climat IG – Betterworld Canada II a surpassé son indice de référence, la sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et de la consommation discrétionnaire favorisant le plus le rendement.

Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a légèrement nui au rendement du Portefeuille au cours du trimestre. Il a affiché un rendement négatif alors que les taux mondiaux étaient généralement plus élevés, ce qui a entraîné une baisse des prix des obligations.

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Prudence avec les actions et approche stratégique à l’égard des obligations sur fond de turbulences commerciales

Nous demeurons plutôt pessimistes envers les actions mondiales. Les valorisations sont élevées par rapport aux risques macroéconomiques, et les cours des actions américaines semblent exagérés après une si longue séquence de gains compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des bénéfices. Les actions internationales offrent encore selon nous un rapport risque-rendement plus intéressant.

Le spectre des droits de douane américains devrait continuer de planer sur l’économie et la monnaie canadienne. Une récession est de plus en plus probable au Canada, ce qui inciterait la Banque du Canada à réduire ses taux sous la barre des 2 % d’ici la fin de l’année. Contrairement aux États-Unis, qui pourraient souffrir à la fois d’un choc de croissance et d’un choc d’inflation, les prix ne seront pas une source aussi importante de préoccupation au Canada. La Banque du Canada dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire ses taux sans craindre une flambée d’inflation. Nous conservons une opinion neutre à l’égard de la duration (sensibilité aux taux d’intérêt), mais nous préférons les obligations gouvernementales canadiennes aux titres du Trésor américain. Des devises d’autres marchés développés (dollar américain, yen japonais, euro et livre sterling) sont préférées au dollar canadien.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.