Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, grâce aux gains enregistrés par la plupart des fonds qui le composent, surtout la composante d’actions nord-américaines. 

② Les composantes en actions ont toutes surpassé les composantes à revenu fixe. Les actions des marchés émergents ont mené le bal.

③ Du côté des titres à revenu fixe, ce sont les obligations à rendement élevé qui ont fait le mieux. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est la seule composante à avoir perdu du terrain.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F) 

2,79

4,90

8,34

10,35

11,60

7,01

6,23

6,69

Quartile

3

3

3

3

3

2

2

 

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu a progressé de 4,9 % au troisième trimestre de 2025, conformément au rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres. Le portefeuille a principalement tiré parti des gains de ses composantes en actions traditionnelles, à commencer par les actions nord-américaines. Toutes les composantes en titres à revenu fixe du portefeuille ont affiché des rendements inférieurs à ceux des composantes en actions. Par conséquent, les titres à revenu fixe, qui représentent presque 40 % du portefeuille, n’ont compté que pour moins de 20 % du rendement total. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est la seule composante du portefeuille à avoir perdu du terrain au cours de la période.

Bon nombre d’indices boursiers, dont l’indice S&P 500 (rendement total de 10,5 %, en $ CA), l’indice composé S&P/TSX (rendement total de 12,5 %) et l’indice MSCI EAEO (rendement total de 7,2 %, en $ CA) ont atteint de nouveaux sommets durant la période. Les actions ont avancé presque sans interruption, les investisseurs ayant été rassurés tout d’abord par la conclusion d’accords commerciaux (ou les grandes lignes d’accords commerciaux) qui ont réduit les droits de douane (ou les menaces de sanctions tarifaires) des États-Unis visant de nombreux partenaires commerciaux, ce qui a atténué l’incertitude. Par ailleurs, les données économiques encore étonnamment solides, surtout aux États-Unis, et les pressions inflationnistes contenues ont conduit plusieurs banques centrales à réduire leurs taux d’intérêt directeurs, dont la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. Toutes les composantes en actions du portefeuille en ont ainsi profité.

Le Fonds en gestion commune de marchés émergents JPMorgan – IG est la composante du portefeuille qui a inscrit le meilleur rendement. Toutefois, en raison de sa pondération relativement faible au sein du portefeuille, il n’a eu que peu d’incidence sur les résultats dans leur ensemble. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG, qui a enregistré un rendement de plus de 10 %, est arrivé en deuxième position et a figuré parmi les segments en actions ayant le plus contribué au rendement. Toutefois, son rendement a été légèrement inférieur à celui de l’indice composé S&P/TSX, surtout en raison de la sous-pondération du secteur des matériaux, qui s’est le mieux comporté. Les composantes en actions américaines, dont le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, ont aussi grandement contribué au rendement. Le fonds en gestion commune d’actions américaines géré par Mackenzie est le segment qui a contribué le plus au rendement du portefeuille. Ils ont toutefois également affiché un rendement inférieur à celui de l’indice S&P 500, leur principal indice de référence. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG et le Fonds d’actions panasiatiques IG Mackenzie se sont aussi hissés parmi les plus performants, et le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG I, à forte teneur en actions, est arrivé au troisième rang des segments ayant le mieux servi le rendement du portefeuille, en partie en raison de sa pondération.

Les titres à revenu fixe mondiaux ont inscrit un rendement légèrement positif durant le trimestre, car les taux obligataires ont glissé en Amérique du Nord, mais ont quelque peu grimpé en Europe et au Japon. Les craintes budgétaires (concernant la hausse des dépenses publiques et l’inflation), dans certains cas liées à l’incertitude politique, ont engendré une pression à la hausse sur les taux obligataires au Royaume-Uni, en France et au Japon, en particulier. Les obligations nord-américaines ont donc surpassé les obligations internationales. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui compte pour un cinquième du portefeuille, est la composante de titres à revenu fixe qui a le mieux soutenu le rendement, en partie en raison de son poids. Le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG est la composante à revenu fixe qui a affiché le meilleur rendement, profitant de la performance supérieure des obligations à rendement élevé par rapport à celle des obligations de qualité, autant du côté des titres de sociétés que d’États, en raison du resserrement des écarts de crédit.

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : Le cycle d’assouplissement crée un environnement favorable

Les investisseurs d’aujourd’hui sont confrontés à un défi bien connu : séparer les signaux économiques durables du bruit à court terme. Bien que le ralentissement des marchés de l’emploi et une pause temporaire dans l’activité manufacturière aient dominé les manchettes, un examen plus approfondi révèle un paysage fondamentalement résilient et encourageant pour les marchés à venir.

Le changement le plus important est la normalisation de l’inflation qui est maintenant stable et dans les cibles de la banque centrale. Ce changement a ouvert la voie à un cycle d’assouplissement qui crée un contexte favorable pour l’économie. Plus important encore, les sociétés américaines continuent de faire preuve de vigueur. Les bénéfices ont de nouveau dépassé les attentes, les résultats du deuxième trimestre indiquant une croissance impressionnante sur 12 mois. Ce contexte marqué par le ralentissement de l’inflation et la vigueur des sociétés constitue un puissant moteur de performance des marchés.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.