Le troisième trimestre de 2025 a commencé sur un ton relativement constructif sur les marchés des risques, mais le discours a changé quand les données du marché du travail, les interventions des banques centrales et les développements géopolitiques ont ajouté de nouvelles couches d’incertitude.
Le développement le plus notable aux États-Unis a été la décision de la Réserve fédérale américaine d’abaisser le taux des fonds fédéraux de 25 points de base (un quart de point de pourcentage) lors de sa réunion de septembre, portant la fourchette cible entre 4 % et 4,25 %. Il s’agit de la première réduction de taux depuis décembre 2024, dans un contexte où le ralentissement du marché de l’emploi devient de plus en plus évident. Le rapport sur l’emploi de juillet a révélé des révisions à la baisse historiques des données antérieures; en effet, les gains d’emplois de mai et juin ont été réduits de 258 000 au total, ce qui modifie considérablement l’évaluation à court terme de la force du marché du travail. Le marché escompte désormais une réduction supplémentaire de 50 points de base (un demi-point de pourcentage) d’ici la fin de l’année, ainsi que d’autres réductions en 2026.
Les taux des titres du Trésor américain ont été contrastés au cours du trimestre. Le taux à deux ans a chuté de 11 points de base (0,11 point de pourcentage), tandis que les taux à 10 ans et à 30 ans ont diminué de huit et quatre points de base (0,08 et 0,04 point de pourcentage), respectivement. La courbe reste accentuée par rapport à ce qu’elle était au début de l’année et reflète ainsi les attentes d’assouplissement et une réévaluation des risques d’inflation à long terme. L’indice CDX IG des États-Unis (qui surveille le risque de crédit des grandes entreprises nord-américaines) a terminé le trimestre à 52 points de base, en légère baisse par rapport aux 54 points de base du début, et les écarts se maintiennent malgré la volatilité macroéconomique.
La Banque du Canada a réduit les taux d’intérêt en septembre, ce qui était largement attendu par les participants du marché. L’économie intérieure montrant des signes de faiblesse, les arguments pour des réductions de taux supplémentaires continuent de s’accumuler. Le chômage au Canada a continué d’augmenter, atteignant son niveau le plus élevé en quatre ans à 7,1 %. Les taux canadiens ont diminué sur l’ensemble de la courbe, les taux à deux ans chutant de 12 points de base, les taux à cinq ans baissant de huit points de base et les taux à 10 ans cédant neuf points de base. Le taux à 30 ans, cependant, a augmenté de sept points de base étant donné les préoccupations entourant la viabilité à long terme des finances publiques.
Le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille et est celui qui a contribué le plus au rendement.
Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé, qui constituait la troisième position en importance dans le portefeuille, a été le deuxième contributeur en importance au rendement. Les écarts de crédit se sont resserrés pendant la période, alors que le marché du crédit est resté bien robuste.
Pendant la période, la pondération du Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé s’est maintenue à 15,3 %. La pondération du Fonds de marché monétaire canadien IG Mackenzie a été augmentée, clôturant la période à 18,3 %. La pondération du Fonds de titres à taux variable de qualité Mackenzie était de 3,1 % à la fin de la période.