
Le deuxième trimestre de 2025 s’est ouvert sur des perspectives de désinflation et de baisses des taux à l’échelle mondiale. Cette tendance s’est toutefois révélée fragile. L’inflation de base persistante, les données contradictoires et les bruits géopolitiques ont conduit les banques centrales à rester en position d’attente et ont mené à des courbes des taux plus réactives que directionnelles.
En ce qui concerne les titres à revenu fixe, les écarts par rapport au point mort d’inflation se sont élargis et les primes à l'échéance étaient volatiles, dans un contexte où les marchés ont dû composer avec les chocs géopolitiques et un recalibrage macroéconomique. Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a varié dans une large fourchette de 60 points de base au cours du trimestre, atteignant un sommet d’environ 4,60 % à la mi-mai, avant un mouvement vers les échéances plus longues dans la seconde moitié du trimestre. Le taux des obligations à 2 ans a plongé sous le seuil de 3,50 % après le « Jour de la Libération », avant de rebondir à près de 4,00 % puis de s’établir à 3,75 % à la fin du trimestre. Un sentiment croissant selon lequel la Réserve fédérale américaine pourrait réduire les taux plus tôt que tard a été favorable au segment à court terme jusqu’en juin.
Au Canada, l’évolution du contexte macroéconomique a continué de diverger. Dans son Rapport sur la politique monétaire du 16 avril, la Banque du Canada a présenté des scénarios analysant l’incertitude persistante entourant les droits de douane, tout en rappelant les risques de baisse de la croissance en cas de concrétisation du pire scénario. La Banque du Canada a de nouveau souligné la sensibilité des ménages à l’égard de l’endettement et les conséquences du resserrement cumulatif. Cependant, elle a laissé son taux directeur inchangé en avril et en juin.
Les rendements canadiens ont baissé sur l’ensemble de la courbe, notamment dans son extrémité avant. Le taux des titres à 2 ans a reculé à 2,25 % au début du trimestre avant de rebondir à environ 2,60 %, tandis que les taux des titres à 10 ans se sont établis à environ 3,25 %. L’écart entre les titres à 10 ans du Canada et des États-Unis s’est resserré, passant de -125 pdb au début du trimestre à environ -95 pdb à la fin de celui-ci, ce qui est conforme à notre opinion de longue date sur les écarts de rendement. Les deux courbes se sont accentuées au cours du deuxième trimestre de 2025, mais les attentes croissantes à l’égard d’émissions au Canada se sont traduites par une sous-performance à long terme.
Le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille et est celui qui a contribué le plus au rendement. La surpondération des titres hypothécaires a aussi favorisé le rendement du Fonds.
Le Fonds de marché monétaire canadien IG Mackenzie, qui était le deuxième en importance dans le portefeuille, a eu un effet positif sur les résultats. La Banque du Canada a maintenu son taux directeur la plupart du temps pendant la période, ce qui a contribué à ancrer les taux à court terme et à soutenir le marché.
Pendant la période, la pondération du Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé dans le portefeuille s’est maintenue à 15,2 %. La pondération du Fonds de marché monétaire canadien IG Mackenzie a clôturé la période à 18,2 %. La pondération du Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est restée à 7,9 %. La pondération du Fonds de titres à taux variable de qualité Mackenzie était de 3,0 % à la fin de la période.