Portefeuille Nouveaux diplômés IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a inscrit un rendement positif pour le trimestre, la courbe des taux canadiens s’étant accentuée pendant que les investisseuses et investisseurs faisaient face à l’incertitude géopolitique et à la volatilité tarifaire. 

② Ce sont les obligations de sociétés qui ont eu le plus d’incidence sur le rendement du portefeuille au cours de la période. 

③ Les obligations à court terme ont enregistré des performances positives en période d’incertitude. 

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille Nouveaux diplômés IG 
(série F)

0,39

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2,26

6,88

 

 

 

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Aperçu du portefeuille


Le deuxième trimestre de 2025 a débuté avec un discours orienté sur la désinflation et la perspective de baisses des taux mondiales; or, cette dynamique s’est avérée fragile. L’inflation de base persistante, les données contradictoires et les bruits géopolitiques ont conduit les banques centrales à rester en position d’attente et ont rendu les courbes des taux plus réactives que directionnelles. 

Au Canada, le contexte macroéconomique a continué de diverger. Dans son Rapport sur la politique monétaire du 16 avril, la Banque du Canada a analysé des scénarios portant sur l’incertitude persistante à l’égard des droits de douane, tout en rappelant les risques de baisse de la croissance en cas du pire scénario. La Banque du Canada a de nouveau souligné la sensibilité des ménages à l’égard de l’endettement et les conséquences du resserrement cumulatif. Cependant, elle a laissé son taux directeur inchangé en avril et en juin. 

Les rendements canadiens ont baissé sur l’ensemble de la courbe, notamment dans son extrémité avant. Le taux des titres à 2 ans a reculé à 2,25 % au début du trimestre avant de rebondir à environ 2,60 %, tandis que les taux des titres à 10 ans se sont établis à environ 3,25 %. L’écart à 10 ans entre le Canada et les États-Unis s’est resserré, passant de -125 pdb au début du trimestre à environ -95 pdb à la fin, ce qui est conforme à notre opinion de longue date sur les écarts de rendement. Les deux courbes se sont accentuées au T2 2025, mais l’augmentation des attentes en matière d’émissions au Canada s’est traduite par une sous-performance à long terme.

L’indice des obligations à court terme FTSE Canada a inscrit un rendement positif pour le trimestre.

Les obligations de sociétés de première qualité ont eu un effet positif sur le rendement du portefeuille. Plus précisément, les placements en obligations de sociétés des secteurs de la finance et de l’énergie ont contribué aux gains pour la période. 

À la fin de la période, la répartition de l’actif du portefeuille affichait une surpondération des obligations de sociétés à 63,5 % et une sous-pondération des obligations gouvernementales à 33,8 %. Au cours de la période, la pondération du secteur des services de communication a été réduite, tandis que celle des secteurs de l’immobilier et des infrastructures a été augmentée.    

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : La Banque du Canada approche de la fin de son cycle d’assouplissement, mais pourrait procéder à d’autres baisses modestes

À moins qu’un ralentissement marqué de l’activité intérieure ne survienne, la Banque du Canada semble sur le point de mettre fin à son cycle d’assouplissement. Notre position est légèrement plus accommodante que celle du marché, bien que de façon modérée. Comme le taux du financement à un jour est de 2,75 %, soit le point médian de la fourchette neutre de la Banque du Canada, nous pensons qu’il serait possible de procéder à d’autres baisses de taux pour atteindre 2,25 %, bien que ce ne soit pas urgent. Si la Réserve fédérale américaine se montre plus agressive, la Banque du Canada pourrait se permettre de prendre une ou deux dernières décisions pour compléter son cycle.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.