Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial à revenu fixe (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial à revenu fixe a enregistré un rendement supérieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre, après déduction des frais associés aux FNB sous-jacents. 

② Les décisions relatives à la répartition de l’actif n’ont pas eu d’effet sur le rendement au cours du trimestre. Les positions sectorielles en actions américaines ont contribué au rendement, tandis que la répartition géographique a été désavantageuse. 

③ Nous avons continué de surpondérer les actions et maintenu la duration plus courte des titres à revenu fixe pendant le trimestre.  

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (11 avril 2022)

Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial à revenu fixe (série F)

1,12

1,98

2,83

8,06

7,51

  

4,73

Quartile

3

2

2

3

2

   

Aperçu du portefeuille


Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial à revenu fixe a surpassé son indice de référence au deuxième trimestre de 2025.

La répartition de l’actif n’a pas eu d’effet sur le rendement durant le trimestre; la duration plus courte a eu un effet négligeable et la surpondération des actions des marchés développés hors États-Unis a eu un effet légèrement positif. La répartition sectorielle des actions américaines a contribué au rendement, notamment en raison de la surpondération des secteurs de l’industrie, de la technologie de l’information et de l’énergie. La répartition géographique a été défavorable au cours du trimestre, en raison de la sous-pondération en Allemagne et aux Pays-Bas. La surpondération des actions de Taïwan, de la Pologne et du Canada a été avantageuse. 

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Les répercussions du rééquilibrage mondial

La politique budgétaire américaine ne cesse de prendre de l’ampleur et de redéfinir les conditions macroéconomiques. Le mégaprojet de loi, à savoir le « One Big Beautiful Bill », continue de cheminer au Congrès, ce qui devrait continuer de retenir l’attention des investisseurs. Les déficits budgétaires considérables ont des conséquences bien concrètes, car ils créent d’importants besoins de financement en plus de compromettre le retour à l’équilibre du pays. Ils sont de plus en plus contraignants de sorte que les décideurs ont désormais tendance à souligner davantage la nécessité de réduire les dépenses d’intérêt en misant sur une baisse du taux directeur et l’accroissement de la demande d’obligations américaines, et ce, en usant de tactiques de répression financière et de politiques novatrices.

À notre avis, les interventions menées à l’heure actuelle ne suffiront pas à faire grimper véritablement les obligations à long terme et nous croyons qu’il faudra que les taux obligataires continuent de monter avant que de nouvelles mesures plus significatives soient prises. Nous continuons de sous-pondérer les titres à revenu fixe à long terme des marchés développés et le dollar américain, et de surpondérer les actions des marchés développés (en partie contrebalancée par la sous-pondération des titres américains). Étant donné la forte incertitude entourant la politique tarifaire et les valorisations élevées des actions américaines, nous pensons que les flux de capitaux étrangers vers les États-Unis continueront de fléchir, à mesure que les investisseurs évaluent leur exposition et constatent que les occasions deviennent de plus en plus attrayantes ailleurs qu’aux États-Unis. Compte tenu des annonces budgétaires en Europe et, dans une moindre mesure, en Chine, les actions autres qu’américaines pourraient continuer d’offrir des rendements supérieurs. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.