Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, surtout grâce à la contribution de ses Fonds privés d’actions traditionnelles Profil. Sa composante à faible volatilité les fonds alternatifs ont toutefois nui au rendement. 

② Les actions ont connu une nette reprise en V, après un renversement de la politique tarifaire. 

③ Les investisseurs et investisseuses sont à la recherche de clarté dans la politique commerciale.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (22 juin 2020)

Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC  (série I)

2,88

5,02

5,95

16,47

17,64

13,16

 

12,86

Quartile 

3

3

1

1

2

1

  

Aperçu du portefeuille


Le rendement du Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série I) a progressé au cours de la période (5,0 %) et a dépassé la médiane de son groupe de comparaison Actions mondiales (4,9 %). Le portefeuille a principalement tiré parti des gains de ses composantes en actions traditionnelles. Les actions à faible volatilité et les placements alternatifs lui ont été désavantageux. 

Bon nombre d’indices boursiers, dont l’indice S&P 500, l’indice composé S&P/TSX et l’indice MSCI EAEO ont atteint de nouveaux sommets durant la période. Les actions ont avancé presque sans interruption après le brusque délestage du début avril provoqué par l’annonce de tarifs le « jour de la libération », selon le terme employé par le président américain Donald Trump. L’incertitude entourant la politique commerciale est restée élevée tout au long de la période et les tensions géopolitiques se sont intensifiées, notamment en raison des craintes que l’Iran bloque le trafic pétrolier dans le détroit d’Ormuz en réaction aux bombardements américains de ses installations nucléaires. Les actions ont cependant continué d’enchaîner les nouveaux records jusqu’aux derniers jours du trimestre. Par conséquent, le portefeuille a enregistré d’excellents gains du Fonds privé d’actions canadiennes Profil (7,7 %), du Fonds privé d’actions américaines Profil (4,4 %), du Fonds privé d’actions internationales Profil (6,0 %), du Fonds privé de marchés émergents Profil (8,3 %), du Fonds privé de FNB Profil (5,6 %) et du Fonds privé de répartition active Profil IV (5,9 %).

Le Fonds privé de marchés émergents Profil est celui qui a inscrit le meilleur rendement. Il a surpassé l’indice de rendement total MSCI Marchés émergents (net, en $ CA), toutes les composantes du Fonds ayant fait mieux que l’indice de référence MSCI. Le rendement du Fonds est principalement attribuable à la surpondération et à la sélection des titres de la Corée du Sud, l’un des marchés qui ont fait meilleure figure durant le trimestre. Le Fonds privé d’actions canadiennes Profil est celui qui a inscrit le deuxième meilleur rendement. Le Fonds d’actions canadiennes a profité de la sous-pondération du secteur de l’énergie, un positionnement que l’on retrouve dans la plupart des segments du Fonds. Cependant, il a accusé du retard sur l’indice composé S&P/TSX, principalement en raison du choix des titres dans les secteurs de l’énergie, de la finance et de la technologie de l’information.

Le Fonds privé d’actions américaines Profil est celui qui a affiché le pire rendement parmi les principaux fonds d’actions régionaux du portefeuille. La principale composante du portefeuille, qui représente près du tiers de l’actif, est toutefois celle qui a contribué le plus au rendement global. Le secteur de la technologie de l’information, qui compte pour plus du quart du Fonds et qui a été le plus performant de l’indice S&P 500, a largement contribué aux gains nets du Fonds. Toutefois, la sous-pondération du secteur de la technologie de l’information par rapport à l’indice a été l’un des facteurs qui ont le plus nui au rendement relatif. La sélection des titres dans le secteur de la santé a également pesé sur les résultats.

Le Fonds privé de répartition active Profil IV et le Fonds privé de FNB Profil, les composantes d’actions mondiales du portefeuille, ont surpassé le Fonds d’actions américaines et l’indice de référence. En revanche, ils ont tiré de l’arrière par rapport aux fonds d’actions canadiennes, internationales et de marchés émergents. Le Fonds privé de répartition active Profil IV a inscrit un rendement supérieur à celui de l’indice MSCI Monde, en partie en raison de sa sous-pondération des actions américaines. 

Le Fonds privé de placements alternatifs Profil (-3,2 %) est celui qui a le plus pesé sur le rendement du portefeuille. Les deux composantes du Fonds, le Fonds mondial macro Mackenzie et le Fonds de couverture d’actions mondiales Wellington – IG Mandat privé, ont reculé. Le Fonds Wellington a surtout pâti de ses positions vendeur dans des contrats à terme sur actions à cause de la hausse des cours, et le Fonds Mackenzie a été principalement miné par ses positions vendeur sur plusieurs devises qui se sont appréciées par rapport au dollar américain. Le Fonds privé à faible volatilité Profil (-0,5 %) a aussi baissé en raison de la chute des actions américaines à faible volatilité. Les indices d’actions à faible volatilité ont quelque peu progressé ailleurs qu’aux États-Unis, mais ont été à la traîne de leurs indices de référence respectifs à volatilité normale dans toutes les régions.

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : De bonnes raisons d’être optimiste, malgré l’incertitude persistante

Le monde reste rarement au repos. Au cours des cinq dernières années seulement, l’économie mondiale a dû composer avec une pandémie mondiale, des taux d’inflation inégalés depuis des décennies, des hausses drastiques des taux d’intérêt et des conflits internationaux majeurs. Pourtant, malgré ces défis, les marchés ont fait preuve de résilience, car les entreprises s’adaptent, les consommateurs s’ajustent et les économies trouvent de nouveaux moyens de croître.

Pour la suite, la clarté quant à la politique commerciale et son influence sur les bénéfices des sociétés seront les principaux déterminants de l'humeur des investisseurs. Des valorisations attrayantes et une croissance des bénéfices potentielle de 15 % donnent lieu d’être optimiste, mais il faut encore composer avec les incertitudes entourant les politiques et les risques géopolitiques. On s’attend à ce que les banques centrales se montrent plus accommodantes avec des réductions de taux dans certaines régions, ce qui devrait soutenir la croissance économique tout en stabilisant les marchés, notamment celui des titres à revenu fixe.

La volatilité persistante pourrait miner l’optimisme à court terme, plus particulièrement dans les régions exposées aux tensions commerciales. Toutefois, au fur et à mesure que ces risques s’atténuent, les perspectives devraient s’améliorer, avec des occasions dans des secteurs susceptibles de profiter d’une dissipation des incertitudes. Il est important de se rappeler que la volatilité, malgré les difficultés qu’elle représente, peut aussi créer des occasions.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.