Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, grâce à la contribution de tous les fonds Profil. Les actions des marchés émergents ont été les plus performantes, tandis que les actions américaines sont celles qui ont le plus contribué au rendement. 

② Concilier l’incertitude géopolitique et les fondamentaux positifs de l’économie.

③ La diversification demeure le meilleur moyen de composer avec des conditions de marché contradictoires.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (22 juin 2020)

Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC  (série I)

4,08

8,36

14,81

19,41

20,72

13,71

 

13,93

Quartile 

2

2

2

2

2

1

  

Aperçu du portefeuille

Le rendement du Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série I) a progressé de 8,4 % au cours de la période et a dépassé la médiane de son groupe de comparaison Actions mondiales (+6,9 %). Tous les fonds Profil ont inscrit des gains, à commencer par le Fonds privé de marchés émergents Profil, tandis que les actions américaines ont contribué le plus. Les actions à faible volatilité ont inscrit un rendement inférieur.

Les marchés boursiers mondiaux ont été majoritairement en hausse au troisième trimestre de 2025. L’indice composé S&P/TSX (12,5 %), l’indice S&P 500 (10,5 %), le Dow Jones Industrial Average (8,0 %) et l’indice composé NASDAQ (13,9 %) ont tous atteint des sommets records (toutes les données correspondent au rendement total, en dollars canadiens). Les marchés internationaux, représentés par l’indice MSCI EAEO (7,1 %) ont progressé, mais plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont perdu du terrain en monnaie locale. Les investisseurs ont été rassurés tout d’abord par la conclusion d’accords commerciaux (ou les grandes lignes d’accords commerciaux) qui ont réduit les droits de douane (ou les menaces de sanctions tarifaires) des États-Unis visant de nombreux partenaires commerciaux, ce qui a atténué l’incertitude. Par ailleurs, les données économiques encore étonnamment solides, surtout aux États-Unis, et les pressions inflationnistes contenues ont conduit plusieurs banques centrales à réduire leurs taux d’intérêt directeurs, dont la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. Par conséquent, toutes les principales composantes en actions du portefeuille ont enregistré des gains substantiels, notamment le Fonds privé d’actions canadiennes Profil (8,7 %), le Fonds privé d’actions américaines Profil (9,3 %), le Fonds privé d’actions internationales Profil (6,2 %), le Fonds privé de marchés émergents Profil (13,4 %) et le Fonds privé de FNB Profil (9,7 %).

Le Fonds privé de marchés émergents Profil est celui qui a inscrit le meilleur rendement. Il a surpassé l’indice MSCI Marchés émergents (rendement total net, en $ CA), les trois composantes du Fonds ayant inscrit des rendements dans les deux chiffres, dont deux supérieurs à celui de l’indice de référence MSCI. Cependant, la contribution globale du Fonds au rendement du portefeuille a été limitée en raison de sa pondération relativement faible. Le rendement absolu du Fonds a surtout tiré parti de la surpondération et de la sélection de titres du secteur de la technologie de l’information. Le secteur représente plus de 30 % du Fonds et a généré plus de 45 % de son rendement total. Près des deux tiers de la performance est attribuable aux géants taïwanais et sud-coréen de l’électronique, Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et Samsung Electronics, respectivement. 

Le Fonds privé d’actions américaines Profil est la composante la plus importante du portefeuille, représentant près de 30 % de l’actif, et a été le principal contributeur au rendement total. Avec un rendement de plus de 9 %, le Fonds est arrivé au deuxième rang des fonds les plus performants. Cependant, le Fonds d’actions américaines a accusé du retard sur l’indice S&P 500, surtout en raison de la sous-pondération du secteur de la technologie, l’un des plus performants de l’indice de référence. Le secteur de la technologie de l’information a néanmoins contribué à hauteur de 45 % au rendement total du Fonds au cours de la période. Le Fonds privé de FNB Profil et le Fonds privé de répartition active Profil IV (9,2 %), qui ont tous deux une forte exposition aux actions américaines, ont affiché des résultats aussi solides. 
Le Fonds privé à faible volatilité Profil (3,7 %) a été la composante la moins performante du portefeuille. Il a été à la traîne de la plupart des grands indices du marché des grandes capitalisations, en raison de la sous-performance générale des actions à faible volatilité. Les indices d’actions à faible volatilité ont accusé du retard sur leurs homologues à volatilité normale dans toutes les régions. Le Fonds privé de placements alternatifs Profil (4,7 %) a également tiré de l’arrière par rapport aux principaux indices d’actions. Le fonds à faible volatilité et le fonds alternatif sont conçus pour offrir de la stabilité pendant les épisodes de volatilité des marchés et n’ont pas pour but de générer des rendements supérieurs durant les périodes de forte hausse des marchés boursiers. 

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : De bonnes raisons d’être optimiste, malgré l’incertitude persistante

La normalisation de l’inflation est un élément clé à surveiller, car elle permettra aux banques centrales de lancer leur cycle d’assouplissement au cours des six à douze prochains mois. Ce changement d’orientation vers une politique monétaire plus expansionniste devrait faire baisser les coûts d’emprunt et créer un terreau fertile à l’activité économique.

Une telle conjoncture macroéconomique devrait soutenir la croissance des entreprises. On prévoit toujours des bénéfices solides et supérieurs aux attentes. La rentabilité des entreprises, qui est l’un des principaux facteurs de rendement du marché, demeure au rendez-vous.

Les baisses de taux imminentes combinées à la croissance durable des bénéfices sont de bon augure pour les actions. Un tel environnement nous rappelle qu’il est plus prudent de miser sur les fondamentaux sous-jacents et d’éviter de se laisser distraire par les épisodes de volatilité des marchés afin de saisir le potentiel de croissance.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.