Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial neutre (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions sur plusieurs marchés.

② Les actions des États-Unis ont le plus contribué au rendement.

③ Aucun facteur n’a nui au rendement au cours de la période.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (25 oct. 2021)

Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial neutre (série F)

2,56

4,43

8,58

9,62

13,42

  

5,08

Quartile

3

3

3

3

2

   

Aperçu du portefeuille

Les marchés mondiaux ont progressé au troisième trimestre de 2025, portés par la vigueur des actions liées à l’intelligence artificielle (IA), l’apaisement des tensions commerciales et les baisses de taux des banques centrales. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux abaissé les taux de 25 points de base (un quart de point de pourcentage), évoquant le ralentissement de la croissance de l’emploi. Les actions américaines ont fracassé des records, à commencer par les actions des sociétés technologiques de l’IA et les petites capitalisations. Les marchés canadiens ont profité du dynamisme des actions des secteurs des matériaux, de la technologie de l’information et de l’énergie. Les marchés émergents ont bondi, propulsés par les actions chinoises de la technologie et la dépréciation du dollar américain. L’or a atteint des sommets inédits, tandis que les prix du pétrole ont reculé en raison de la faiblesse de la demande et de la hausse de l’offre. Les marchés obligataires ont inscrit des gains modestes, les obligations à rendement élevé surpassant les titres de bonne qualité et les obligations des marchés émergents profitant elles aussi de la dépréciation du dollar américain. 

Le Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial neutre a enregistré un rendement positif pour le trimestre. C’est la composante en actions américaines qui a contribué le plus au rendement du portefeuille.

Le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld, le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé et le fonds Portefeuilles Action climat IG – Betterworld Canada III sont ceux qui ont le plus avantagé le rendement. Le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld a produit un rendement positif durant le trimestre, mais inférieur à celui de son indice de référence. La sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et des matériaux est le facteur qui a le plus favorisé le rendement, alors que celle dans les secteurs de la santé et de la consommation discrétionnaire lui a été le plus défavorable. Le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé a généré un rendement positif durant le trimestre, mais inférieur à celui de son indice de référence. Le rendement a profité de la sous-pondération des secteurs de la finance et de la santé, et de la sélection de titres dans ces deux secteurs. Le fonds Portefeuilles Action climat IG – Betterworld Canada III a enregistré un rendement positif, mais inférieur à celui de son indice de référence pour le trimestre. La sélection des titres dans les secteurs de la santé et de la consommation discrétionnaire a le plus favorisé le rendement, alors que celle dans les secteurs des matériaux et de la finance a été le plus défavorable.

Aucun facteur n’a freiné le rendement durant le trimestre. Le Fonds mondial d’obligations durables à rendement élevé Mackenzie et le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie sont ceux qui ont contribué le moins au rendement du portefeuille. La baisse des taux obligataires a entraîné une hausse des prix des obligations et favorisé les rendements des titres à revenu fixe, en général.

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : Contexte favorable aux actions, à la diversification mondiale et à des choix judicieux d’obligations.

Notre perspective à l’égard des actions est devenue favorable au cours de la période, car les marchés mondiaux se sont montrés résilients, comme en témoignent l’accroissement des révisions de bénéfices et la confiance plus solide des investisseurs. À notre avis, les valorisations boursières demeurent raisonnables au Japon, et les mesures à plus long terme portent à croire que les valorisations des marchés développés internationaux et des marchés émergents sont plus intéressantes que celles aux États-Unis et au Canada. 
 
Nous croyons que le climat d’incertitude politique et le ralentissement de la croissance mondiale sont susceptibles de freiner l’inflation. Puisque les hausses de prix attribuables aux droits de douane semblent temporaires, nous ne croyons pas qu’elles auront un effet durable sur les placements à revenu fixe. Au Canada, la faiblesse des données économiques augmente les probabilités de nouvelles baisses du taux directeur par la Banque du Canada, selon nous. Aux États-Unis, la position plus accommodante de la Réserve fédérale américaine et les craintes grandissantes à l’égard du budget et de la dette du pays font en sorte que les marchés tablent maintenant sur des baisses plus importantes des taux d’intérêt en 2026, ce qui pourrait à notre avis exercer des pressions sur le dollar américain.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.