Portefeuille fondamental IG – Revenu plus (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions.

② Les actions canadiennes ont le plus contribué au rendement, suivies par les obligations canadiennes.

③ Les biens immobiliers ont légèrement pesé sur le rendement.

Rendement du portefeuille : T3 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Revenu plus (série F)

2,73

4,60

8,45

9,24

9,95

4,91

4,50

4,57

Quartile

1

1

1

1

1

1

2

 

Aperçu du portefeuille

Les marchés mondiaux ont progressé au troisième trimestre de 2025, portés par la vigueur des actions liées à l’intelligence artificielle (IA), l’apaisement des tensions commerciales et les baisses de taux des banques centrales. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux abaissé les taux de 25 points de base (un quart de point de pourcentage), évoquant le ralentissement de la croissance de l’emploi. Les actions américaines ont fracassé des records, à commencer par les actions des sociétés technologiques de l’IA et les petites capitalisations. Les marchés canadiens ont profité du dynamisme des actions des secteurs des matériaux, de la technologie de l’information et de l’énergie. Les marchés émergents ont bondi, propulsés par les actions chinoises de la technologie et la dépréciation du dollar américain. L’or a atteint des sommets inédits, tandis que les prix du pétrole ont reculé en raison de la faiblesse de la demande et de la hausse de l’offre. Les marchés obligataires ont inscrit des gains modestes, les obligations à rendement élevé surpassant les titres de bonne qualité et les obligations des marchés émergents profitant elles aussi de la dépréciation du dollar américain.

Le Portefeuille fondamental IG – Revenu plus a généré un rendement positif, les actions ayant contribué le plus, suivies des titres à revenu fixe, tandis que les biens immobiliers ont été quelque peu défavorables.

Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, série IG, le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie ont le plus contribué au rendement. Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, série IG a affiché un rendement positif, grâce à la sélection des titres dans les secteurs des matériaux et de la finance. Par rapport à son indice de référence, le Fonds a inscrit un rendement supérieur en raison notamment de la sous-pondération du secteur de l’industrie et de la sélection de titres dans les secteurs de la finance et de la technologie de l’information. Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG a progressé durant le trimestre et surpassé son indice de référence, en particulier grâce à la sélection d’obligations du gouvernement fédéral et à la gestion de la duration des obligations gouvernementales et de sociétés. Le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie, une stratégie de placement non traditionnelle combinant une exposition aux actions et de multiples stratégies alternatives de façon efficace sur le plan des capitaux, a contribué au rendement en raison de la surperformance des stratégies alternatives.

Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a été le seul frein au rendement, et le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie est celui qui a le moins favorisé le rendement du portefeuille. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a inscrit un rendement négatif, en raison de la baisse de valeur de deux immeubles de bureaux et de la conversion d’un centre commercial générateur de revenus en terrain à développer. Les paramètres d’exploitation du Fonds sont demeurés robustes, notamment en raison de la progression des revenus de location, du revenu net d’exploitation et des taux d’inoccupation durant la période. Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie est un fonds alternatif à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement utilise le fonds pour gérer de façon efficace l’exposition globale du portefeuille aux titres à revenu fixe. La baisse des taux a entraîné une hausse des prix des obligations et favorisé les rendements des titres à revenu fixe.

Revue des marchés : Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des gains au troisième trimestre, la performance du marché l’emportant nettement sur la prudence ambiante. Les investisseurs ont fait fi des manchettes sur les politiques commerciales qui ont continué de se succéder, car ils ne considèrent plus les droits de douane de l’administration américaine comme étant un risque fondamental, mais plutôt comme un bruit de fond. La performance positive est principalement attribuable à l’évolution subtile des attentes concernant les baisses de taux et à la résilience des bénéfices des sociétés.

Après avoir envoyé des signaux qui laissaient présager des baisses de taux imminentes, la Réserve fédérale américaine les a réduits d’un quart de point de pourcentage en septembre. Les taux des obligations gouvernementales ont diminué vers la fin du trimestre, ce qui a eu pour effet de soutenir les cours obligataires, tandis que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales. 

Revue des marchés :  Des signes d’optimisme émergent malgré le bruit qui découle du « Jour de la libération »

Perspectives : Contexte favorable aux actions, à la diversification mondiale et à des choix judicieux d’obligations.

Notre perspective à l’égard des actions est devenue favorable au cours de la période, car les marchés mondiaux se sont montrés résilients, comme en témoignent l’accroissement des révisions de bénéfices et la confiance plus solide des investisseurs. À notre avis, les valorisations boursières demeurent raisonnables au Japon, et les mesures à plus long terme portent à croire que les valorisations des marchés développés internationaux et des marchés émergents sont plus intéressantes que celles aux États-Unis et au Canada.

Nous croyons que le climat d’incertitude politique et le ralentissement de la croissance mondiale sont susceptibles de freiner l’inflation. Puisque les hausses de prix attribuables aux droits de douane semblent temporaires, nous ne croyons pas qu’elles auront un effet durable sur les placements à revenu fixe. Au Canada, la faiblesse des données économiques augmente les probabilités de nouvelles baisses du taux directeur par la Banque du Canada, selon nous. Aux États-Unis, la position plus accommodante de la Réserve fédérale américaine et les craintes grandissantes à l’égard du budget et de la dette du pays font en sorte que les marchés tablent maintenant sur des baisses plus importantes des taux d’intérêt en 2026, ce qui pourrait à notre avis exercer des pressions sur le dollar américain.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.