Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial d’actions (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions.

② Les actions canadiennes et de la région de l’EAEO ont été avantageuses pour le portefeuille.

③ Les obligations canadiennes ont pesé sur les résultats.

Rendement du portefeuille : T2 2025

Rendement total1 MOIS3 MOISDDA1 AN3 ANS5 ANS10 ANSDepuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial d’actions (série F)

3,16

5,73

5,22

15,26

15,57

9,18

7,18

7,83

Quartile

1

1

2

1

1

2

2

 

Aperçu du portefeuille


Les marchés boursiers mondiaux ont vigoureusement rebondi au deuxième trimestre de 2025, revenant en force après avoir été en proie à la volatilité occasionnée par l’annonce des droits de douane américains. La suspension temporaire des droits de douane et la résilience des bénéfices des sociétés ont contribué à redonner confiance aux investisseuses et investisseurs. Les actions américaines ont mené le bal, à commencer par les titres de croissance et du secteur de la technologie de l’information. Les actions canadiennes ont aussi fait belle figure, grâce aux gains enregistrés par les secteurs des matériaux et de la finance. Les actions de la région EAEO ont inscrit de solides rendements, profitant de l'affaiblissement du dollar américain et du recul de l’inflation. Les prix de l’or ont grimpé en flèche pour atteindre de nouveaux records, alors que ceux du pétrole ont diminué en raison de la faiblesse de la demande. La courbe des taux s’est accentuée sur les marchés obligataires, et les obligations à rendement élevé ont surpassé leurs homologues de première qualité. La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont réduit leurs taux, tandis que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine les ont maintenus.

Le Portefeuille de croissance IG – Équilibré mondial d’actions a généré un rendement positif ce trimestre. C’est la composante en actions qui a contribué le plus au rendement du portefeuille, suivie de celle en titres à revenu fixe. 

Le Mandat d’actions canadiennes Mack, le Mandat d’actions EAEO Mack et le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie - IG sont les fonds qui ont le plus contribué au rendement. Le Mandat d’actions canadiennes Mack a dégagé un rendement positif à cause principalement du secteur de la finance, mais a légèrement été devancé par son indice de référence en raison de la surpondération du secteur de l’énergie et de la sélection des titres dans l’industrie. Le facteur qui a contribué le plus au rendement est la sélection des titres dans le secteur des matériaux. Le Mandat d’actions EAEO Mack a enregistré de solides résultats, tirant parti de son exposition en actions européennes et japonaises. La sélection des titres au Royaume-Uni et en Australie fait partie des principaux contributeurs au rendement relatif. La sous-pondération du Japon a légèrement freiné le rendement relatif. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG a produit d’excellents rendements, porté par le secteur de la technologie de l’information. Une légère sous-pondération et la sélection des titres dans ce même secteur ont un peu nui au rendement relatif. Le choix des titres dans les secteurs de la santé et des matériaux a le plus contribué aux résultats.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie ont le plus nui au rendement. Même s’il a mieux fait que l’indice de référence, le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG a pesé sur les rendements du portefeuille en raison de la faiblesse des obligations gouvernementales. La gestion de la duration des obligations gouvernementales a le plus contribué au rendement relatif, alors que la sélection des obligations de sociétés y a plutôt nui. Le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie, une stratégie de placement non traditionnelle combinant une exposition aux actions et de multiples stratégies alternatives de façon efficace sur le plan des capitaux, a nui au rendement en raison de la sous-performance des stratégies alternatives.

Revue des marchés : La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Le deuxième trimestre de 2025 a offert une bonne leçon quant à la capacité du marché d’absorber des chocs causés par des décisions politiques. La période a été dominée par la politique commerciale chaotique de l’administration américaine, qui a commencé par l’annonce, en avril, de droits de douane généralisés, ce qui a précipité les actions mondiales dans un tourbillon infernal. L’indice S&P 500 a subi une correction et enregistré son recul le plus important depuis mars 2020.

La panique initiale a provoqué un mouvement vers les valeurs refuges qui s’est clairement reflété dans une hausse de 5,7 % de l’or au cours du trimestre. L’inversion de la politique de l’administration qui a rapidement suivi a toutefois déclenché une reprise en V tout aussi spectaculaire. La crainte qui s’était initialement emparée du marché s’est dissipée, et les grands indices boursiers se sont de nouveau rués en territoire positif.

Les banques centrales sont restées sur la touche durant cette période de turbulences. La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) et la Banque du Canada (BdC) ont maintenu leurs taux, prises entre la menace inflationniste des droits de douane et le risque d’un ralentissement correspondant de l’économie. 

Revue des marchés :  La volatilité s’est emparée des marchés mondiaux dans la foulée du « Jour de la libération »

Perspectives : Prudence avec les actions et approche stratégique à l’égard des obligations sur fond de turbulences commerciales

Nous demeurons plutôt pessimistes envers les actions mondiales. Les valorisations sont élevées par rapport aux risques macroéconomiques, et les cours des actions américaines semblent exagérés après une si longue séquence de gains compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des bénéfices. Les actions internationales offrent encore un rapport risque-rendement plus intéressant.

Le spectre des droits de douane américains devrait continuer de planer sur l’économie et la monnaie canadienne. Une récession est de plus en plus probable au Canada, ce qui inciterait la Banque du Canada à réduire ses taux sous la barre des 2 % d’ici la fin de l’année. Aux États-Unis, on pourrait souffrir à la fois d’un choc de croissance et d’un choc d’inflation, tandis qu'au Canada, les  prix ne seront pas une source aussi importante de préoccupation. La Banque du Canada dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire ses taux sans craindre une flambée d’inflation. Nous conservons une opinion neutre à l’égard de la duration (sensibilité aux taux d’intérêt), mais nous préférons les obligations gouvernementales canadiennes aux titres du Trésor américain. Des devises d’autres marchés développés (dollar américain, yen japonais, euro et livre sterling) sont préférées au dollar canadien.

 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.