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Planification de la retraite au Canada : un guide complet

Une véritable planification de la retraite est quelque chose de complexe. Bien que l’objectif ultime soit de vous aider à prendre votre retraite quand vous voulez et selon le style de vie souhaité, le chemin pour y parvenir n’est pas simple. Découvrez par où commencer, combien épargner, comment faire fructifier vos économies plus rapidement, comment maximiser votre revenu de retraite et comment faire tout cela d’une manière fiscalement avantageuse.

Planification de la retraite au Canada : un guide complet

Certains investisseurs pensent qu’un plan de retraite se limite à établir un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et à y cotiser régulièrement. Or, même si le REER joue certainement un rôle important, ce n’est qu’un des éléments du processus de planification de la retraite.

Une planification de la retraite complète exige de prendre en considération un grand nombre d’éléments, y compris les revenus versés par les régimes de retraite des gouvernements et des employeurs, l’épargne enregistrée et non enregistrée, de même que le montant que vous devrez épargner pour vous offrir le style de vie souhaité et la façon de gérer vos placements après votre retraite.

Cette analyse fouillée de la planification de la retraite au Canada aborde des sujets tels que le meilleur moment pour commencer à épargner pour la retraite, le montant qu’il faut épargner, les placements à privilégier, les stratégies fiscales qui permettent de maximiser l’épargne-retraite et le revenu de retraite, et le meilleur moment pour commencer à toucher les rentes gouvernementales. 

Pourquoi vous avez intérêt à commencer à épargner tôt pour la retraite

Le temps est un élément essentiel de la planification de la retraite au Canada (et de tout type de plan d’épargne à long terme). La capitalisation joue un rôle clé en vous aidant à faire fructifier vos économies plus rapidement. Cette capitalisation fait en sorte que vos revenus de placement (sous forme d’intérêts, de dividendes et de gains en capital) génèrent à leur tour des revenus.

Supposons que vous avez investi 1 000 $ la première année, qui vous ont rapporté 50 $ en intérêts et en dividendes. En ajoutant ces gains à vos placements (au lieu de les retirer), la deuxième année, vous toucherez un revenu de placement sur un montant de 1 050 $, plus toute autre somme que vous aurez investie cette année-là.

Les exemples ci-dessous montrent combien vous pourriez accumuler sur différentes périodes (en utilisant un rendement moyen de 5 % par année, composé mensuellement) :

Durée du placement300 $ par mois500 $ par mois750 $ par mois
10 ans 46 585 $77 641 $116 462 $
20 ans123 310 $205  517 $308 275 $
30 ans249 678 $416 129 $624 194 $
40 ans457 806 $763 010 $1 144 515 $

Après 20 ans, les montants n’ont pas doublé, mais presque triplé par rapport au montant accumulé après 10 ans. Et après 40 ans, au lieu de quadrupler, ils ont augmenté de presque dix fois.

Après 40 ans, les rendements comptent pour environ les deux tiers du total, alors que les montants cotisés ne représentent que le tiers. Dans ce scénario, la capitalisation vous permettrait d’accumuler environ trois fois le montant d’argent que vous avez investi. De toute évidence, commencer à planifier sa retraite le plus tôt possible est une condition essentielle pour vous aider à vous constituer un revenu de retraite substantiel.

Combien devriez-vous économiser pour votre plan de retraite?

La réponse à cette question varie d’une personne à l’autre, puisque les besoins à la retraite, tout comme la capacité à épargner, sont différents pour chacun. Des chiffres, comme un million de dollars, sont souvent évoqués, mais sans véritable fondement scientifique.

Une telle somme pourrait procurer un revenu de retraite adéquat à certaines personnes qui prendront leur retraite bientôt, mais qu’en est-il de celles qui prendront leur retraite en 2040 ou 2060? Un montant d’un million de dollars n’aura pas le même pouvoir d’achat dans un avenir aussi éloigné.  

Il y a plusieurs questions que vous devriez vous poser lorsque vous commencez à planifier votre retraite et que vous cherchez à déterminer le montant dont vous aurez besoin :

Quand voulez-vous prendre votre retraite? Si vous souhaitez prendre votre retraite à 60 ans, vous aurez probablement besoin de beaucoup plus d’argent que si vous prévoyez de la prendre à 65 ou à 70 ans. Si vous envisagez de prendre d’abord une semi-retraite, vous aurez sans doute besoin de moins d’argent. De plus, si vous retardez le versement de vos rentes gouvernementales, vous pourriez recevoir jusqu’à 42 % de plus du RPC/RRQ et jusqu’à 36 % de plus de la SV.

Quel genre de retraite envisagez-vous? Voyager partout dans le monde vers les destinations qui figurent encore sur votre liste des pays à visiter coûtera beaucoup plus cher que passer plus de temps avec vos petits-enfants. De la même façon, si vous souhaitez conserver le même style de vie que durant vos années de vie active, vous devrez économiser davantage.

Pensez-vous hériter de l’argent? Si c’est le cas, cela pourrait réduire le montant d’argent dont vous aurez besoin, ou encore vous permettre de prendre votre retraite plus tôt.

En plus de vos revenus de placement, sur quels autres revenus pouvez-vous compter pour la planification de votre retraite? Combien recevrez-vous du RPC/RRQ et de la SV? Avez-vous une rente d’employeur? Êtes-vous propriétaire d’un immeuble locatif? Les réponses à ces questions vous aideront à déterminer combien vous devrez économiser pour la retraite.

Serez-vous libre de dettes quand vous prendrez votre retraite? Ne plus avoir de versements hypothécaires ou de grosses dettes à long terme à rembourser peut réduire considérablement le montant de revenu de retraite dont vous aurez besoin.

Pendant combien de temps serez-vous à la retraite? Comme les gens en général sous-estiment leur espérance de vie de plusieurs années, il vaut mieux pécher par excès de prudence et planifier en fonction d’une vie plus longue que ce que vous prévoyez. Il est sans doute préférable de laisser un plus gros héritage que de manquer d’argent.

Comme cette partie du processus de planification de la retraite est extrêmement complexe, l’aide d’un conseiller financier ou d’une conseillère financière peut s’avérer cruciale. Cette personne établira un plan de retraite qui tient compte de toutes vos sources de revenu de retraite potentielles, de vos dépenses après la retraite, du style de vie souhaité et du montant que vous devrez épargner.

Elle concevra aussi un plan pour vous aider à atteindre votre but, tout en assurant une surveillance continue pour vous garder sur la bonne voie.

Quels placements inclure dans votre plan de retraite

La partie de la planification de la retraite qui concerne les placements exige de trouver un juste équilibre, qui vous permet d’une part de faire fructifier suffisamment votre épargne pour financer votre retraite et d’autre part d’éviter les placements trop risqués qui pourraient perdre de la valeur juste avant votre retraite.  

Un portefeuille de placements équilibré et diversifié est donc recommandé. Une partie de votre portefeuille pourrait se composer d’actifs plus risqués, comme des titres de participation (actions de sociétés cotées en bourse), qui offrent le meilleur potentiel de croissance.

L’autre partie comprendra des actifs plus sûrs, comme des obligations, une sorte de prêt consenti à un gouvernement (fédéral, provincial ou municipal) ou à une société. Moins risquées, les obligations procurent une plus grande sécurité en échange de rendements plus faibles à long terme.

Votre conseiller financier ou votre conseillère financière vous recommandera un portefeuille de placements sur mesure pour vous, qui comprendra généralement des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse (FNB), qui offrent une diversification immédiate permettant de réduire le risque.

Lorsque vous commencez à planifier votre retraite, vous avez généralement beaucoup de temps devant vous avant de devoir retirer vos placements. Si c’est le cas, il est généralement conseillé de détenir un pourcentage plus élevé d’actions que d’obligations, puisque vous profiterez d’un meilleur potentiel de croissance et que votre portefeuille aura plus de temps pour se remettre d’un éventuel repli du marché.

À mesure que vous vous rapprochez de la retraite, vous voudrez inverser un peu les choses en détenant un pourcentage plus élevé de placements moins risqués (tout en conservant quelques actions pour éviter que vos économies perdent leur pouvoir d’achat à cause de l’inflation).

Utilisation des REER et des CELI dans votre planification de la retraite

Lorsque vous investissez pour la retraite, en plus de la capitalisation (dont il a été question précédemment), les comptes d’épargne enregistrés sont un autre outil puissant pour faire croître vos placements plus rapidement.

Les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) offrent un moyen extrêmement avantageux sur le plan fiscal d’épargner pour la retraite, et ils jouent un rôle clé dans la planification de la retraite. Chaque dollar cotisé à votre REER peut être déduit de votre revenu imposable pour l’année (selon votre maximum déductible au titre des REER). Cela signifie que vous paierez moins d’impôt et que vous pourrez cotiser davantage à votre REER (ce qui l’aidera à fructifier encore plus rapidement).

Par exemple, supposons que vous avez gagné 70 000 $ et cotisé 10 000 $ à votre REER. Votre revenu imposable pour l’année sera réduit de 10 000 $, ce qui pourrait vous faire économiser des milliers de dollars d’impôt.

De plus, tous les revenus produits par les placements à l’intérieur de votre REER – tels que les dividendes, les intérêts et les gains en capital – ne sont pas imposés tant qu’ils restent dans votre REER.

Vous pouvez cotiser annuellement jusqu’à 18 % de votre revenu gagné de l’année précédente dans un REER, ou 32 490 $ pour 2025, selon le montant le moins élevé. Pour aider leur épargne-retraite à croître encore plus rapidement, de nombreux investisseurs cotisent également à leur REER toute rentrée d’argent inattendue – comme une prime annuelle ou une part d’un héritage.

Lorsque vient le temps de retirer des sommes de votre REER (que ce soit directement ou après l’avoir transféré dans un fonds enregistré de revenu de retraite), ces retraits sont considérés comme un revenu imposable, mais étant donné que vous serez probablement à la retraite à ce moment-là et idéalement imposé à un taux beaucoup moins élevé que durant vos années de vie active, vous devriez payer moins d’impôt.

Les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) sont un autre outil de planification de la retraite efficace et fiscalement avantageux. Contrairement au REER, les cotisations au CELI ne procurent pas un allègement fiscal immédiat. Cependant, elles permettent à vos placements de fructifier à l’abri de l’impôt, et vous ne payez aucun impôt lorsque vous effectuez un retrait de votre CELI (les retraits ne sont pas considérés comme un revenu).

De plus, les retraits d’un CELI n’étant pas considérés comme un revenu, ce peut être une bonne façon d’augmenter votre revenu de retraite tout en évitant les récupérations de la Sécurité de la vieillesse (les paiements de la SV sont réduits lorsque votre revenu dépasse un certain montant, qui est établi à 93 454 $ en 2025).

Comme pour les REER, le montant que vous pouvez cotiser annuellement à votre CELI est plafonné. Pour 2025, le maximum est fixé à 7 000 $. Par contre, si vous n’avez jamais cotisé à un CELI depuis son lancement en 2009 et que vous aviez au moins 18 ans cette année-là, le total des droits de cotisation pour 2025 s’élève à 102 000 $.

En plus d’aider votre épargne-retraite à fructifier beaucoup plus rapidement, les CELI jouent un rôle clé en augmentant l’efficacité fiscale de votre revenu de retraite. À certains moments durant votre retraite, le fait d’utiliser une partie de l’épargne accumulée dans votre CELI comme revenu de retraite réduira votre niveau d’imposition global, puisque ces retraits ne sont pas considérés comme un revenu (alors que les retraits d’autres sources peuvent avoir des conséquences fiscales).

Autres stratégies fiscales pour la planification de la retraite

Il existe plusieurs façons de rendre votre planification de la retraite plus efficace sur le plan fiscal, aussi bien pendant que vous épargnez pour la retraite qu’une fois à la retraite.

L’une des stratégies utilise le concept de fractionnement du revenu, en faisant cotiser le conjoint ayant le revenu le plus élevé à un REER de conjoint. Voici un exemple de la façon dont cette stratégie peut être utilisée pour la planification de la retraite :

Gabriela gagne 120 000 $ et son mari Enrique, 50 000 $. En cotisant au REER de conjoint d’Enrique, Gabriela peut diminuer son revenu imposable du montant de ses cotisations annuelles et réduire ainsi considérablement sa facture d’impôt.

Une fois à la retraite, Enrique pourra effectuer des retraits qui seront imposés à un taux d’imposition beaucoup plus bas que celui de Gabriela, en supposant que son revenu sera considérablement moins élevé que le sien.

Les prêts entre conjoints sont une autre façon d’utiliser le fractionnement du revenu pour augmenter l’efficacité fiscale d’un plan de retraite. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien lorsque l’écart de revenu entre les deux conjoints est important. Elle consiste pour le conjoint ayant le revenu le plus élevé à accorder un prêt à l’autre conjoint au taux d’intérêt prescrit par l’Agence du revenu du Canada (qui était de 3 % pour le troisième trimestre de 2025; article en anglais).

Si la stratégie est correctement mise en œuvre (avec l’aide d’un fiscaliste professionnel), tout revenu gagné par votre conjoint en investissant cet argent (sous forme d’intérêts, de dividendes et de gains en capital) est imposable à son taux marginal d’imposition plus faible, ce qui peut réduire la charge fiscale globale de la famille.

La planification de la retraite suppose aussi de trouver des moyens de réduire l’impôt après la retraite, par exemple en fractionnant le revenu de retraite. Lorsqu’ils prennent leur retraite, la plupart des investisseurs transfèrent les placements de leur REER dans un FERR (fonds enregistré de revenu de retraite) afin de pouvoir effectuer des retraits réguliers sans retenue d’impôt à la source. À 65 ans, la moitié du revenu du FERR du conjoint ayant le revenu le plus élevé peut être fractionnée avec le conjoint ayant le revenu le plus bas afin de réduire la charge fiscale globale du couple.

Vous pouvez également fractionner les rentes provenant d’un REER ou d’un régime de retraite d’employeur, et vous pouvez partager votre rente de retraite du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec avec votre conjoint, ce qu’on appelle le partage des pensions ou la division de la rente de retraite.

Choix du moment où les rentes du RPC/RRQ et de la SV commenceront à vous être versées

Un élément important de la planification de la retraite consiste à décider à quel moment vous commencerez à toucher vos rentes du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de la vieillesse (SV).

C’est une décision importante, puisque cela aura une incidence sur le montant d’argent que vous recevrez du RPC/RRQ et de la SV pour le reste de votre vie. Beaucoup de gens commencent à recevoir leur rente du RPC/RRQ et de la SV à l’âge de 65 ans, mais vous pouvez commencer à toucher votre rente du RPC/RRQ dès l’âge de 60 ans (l’âge minimum pour toucher la pension de la SV est de 65 ans) et vous pouvez retarder le versement de votre rente du RPC/RRQ et de la SV jusqu’à l’âge de 70 ans (après cela, il n’y a aucun avantage à la reporter).

Le principal désavantage de commencer à toucher votre rente du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec tôt est que le montant que vous recevrez sera réduit pour toujours, ce qui constitue un inconvénient majeur pour la planification de la retraite. Pour chaque année où vous commencez à recevoir votre rente du RPC/RRQ avant 65 ans, vous perdrez 7,2 % de sa valeur, jusqu’à concurrence de 36 % de moins si vous commencez à la recevoir à 60 ans. À l’inverse, si vous retardez le versement de votre rente du RPC/RRQ, vous recevrez 8,4 % de plus par année, soit un maximum de 42 % de plus si vous attendez jusqu’à 70 ans.

Voyons l’effet que cela pourrait avoir sur votre revenu de retraite du RPC/RRQ. En avril 2025, la rente maximale du RPC/RRQ pour une personne de 65 ans qui commençait à toucher sa rente était de 1 433 $. Toutefois, la plupart des gens ne reçoivent pas ce montant (puisque cela dépend du montant des cotisations versées au RPC/RRQ au fil des années).

Supposons que vous ayez droit au paiement mensuel moyen de 844,53 $ pour une rente qui commence à être versée en avril 2025, à l’âge de 65 ans. Voici comment votre revenu varierait selon l’âge auquel vous commencez à toucher votre rente :

Âge auquel la rente du RPC/RRQ est verséeRente mensuelle du RPC/RRQ
60540,50 $
65 844,53 $
70 1 199,23 $

Comme vous pouvez le voir, le montant de votre rente du RPC/RRQ sera plus que doublé si vous décidez de toucher votre rente à 70 ans plutôt qu’à 60 ans. Ce montant plus élevé sera maintenu pour le reste de votre vie et augmentera avec l’inflation; par conséquent, il peut être très avantageux de reporter le moment de toucher votre rente du RPC/RRQ.

C’est la même chose pour la SV : la pension maximale de la SV en janvier 2025 était de 727,67 $. Le montant de votre pension de la SV dépend du nombre d’années où vous avez vécu au Canada depuis l’âge de 18 ans (le maximum étant atteint après 40 ans au Canada). Si vous attendez jusqu’à 70 ans pour la retirer, le montant maximal sera de 989,63 $, soit un montant beaucoup plus élevé, encore une fois.

Au moment de planifier votre retraite, il est important de comprendre les avantages et les inconvénients de retirer votre rente du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et de la SV plus tôt ou plus tard. Vous pourriez préférer la toucher plus tôt si :

  • vous avez besoin de cet argent pour couvrir vos frais de subsistance;
  • compte tenu de votre état de santé actuel et de vos antécédents familiaux, votre espérance de vie pourrait être plus courte;
  • vous souhaitez utiliser votre rente du RPC/RRQ pour prendre une semi-retraite avant l’âge de 65 ans.

Vous pourriez choisir de la toucher plus tard si :

  • vous disposez de revenus suffisants d’autres sources pour vivre confortablement, et vous préférez toucher une rente garantie plus élevée ajustée en fonction de l’inflation pour vous protéger contre le risque lié à la longévité;
  • vous prévoyez de prendre votre retraite à un âge plus avancé et souhaitez continuer d’accumuler des cotisations au RPC/RRQ;
  • vous voulez retarder le retrait de ces prestations jusqu’à ce que vous ayez complètement cessé de travailler et que vous soyez imposé à un taux moins élevé. 

Protection de votre épargne après la retraite

Accumuler de l’épargne pour vivre à l’aise n’est qu’un aspect d’une planification de la retraite complète. Il est primordial également de bien gérer vos placements après la retraite.

Quand vous cessez de cotiser pour commencer à retirer vos placements, vous vous exposez au risque lié à la « séquence des rendements », c’est-à-dire le risque que vos placements perdent de la valeur tôt durant votre retraite (en raison d’un repli du marché), vous obligeant à encaisser certains actifs pour vous procurer un revenu et à réaliser une perte qui réduit le montant pouvant fructifier par la suite.

Si vos placements sont touchés par un important repli du marché tôt durant votre retraite, cela pourrait entamer votre épargne et faire en sorte qu’il s’épuise beaucoup plus vite que cela n’aurait été le cas autrement (vous pouvez en apprendre plus sur le risque lié à la séquence des rendements ici).

Certaines stratégies de planification de la retraite peuvent vous permettre d’éviter pareil scénario :

  • Conserver une réserve de liquidités : Cela suppose de transférer certains actifs dans une réserve d’urgence pouvant couvrir vos dépenses le temps que vos placements remontent. Comme les marchés peuvent prendre plusieurs années pour se remettre des replis boursiers prononcés, vous aurez besoin d’une réserve de liquidités importante pour vous protéger contre le risque lié à la séquence des rendements.
  • Souscrire une rente à terme fixe : Ce produit d’assurance vous verse un montant de revenu garanti pendant une période précise, ce qui pourrait vous éviter d’avoir à toucher à des actifs qui ont perdu de la valeur à la suite d’un repli du marché.
  • Opter pour une protection contre les replis boursiers : Bâtissez vos portefeuilles en choisissant des titres qui ont démontré un bon potentiel de préservation du capital durant les replis du marché. Bien que les titres à revenu fixe procurent naturellement ce genre de protection, des stratégies à base d’actions peuvent aussi être conçues pour offrir une protection en cas de baisse et permettre aux investisseurs de rester confiants même lorsque les marchés sont volatils.

Maximisation de votre revenu de retraite

Une autre condition essentielle d’une planification de la retraite réussie consiste à faire en sorte que vos placements génèrent de bons rendements après la retraite. Vous voulez protéger votre argent, mais vous voulez aussi qu’il fructifie. Après 65 ans, les Canadiens ont une espérance de vie d’environ 20 ans en moyenne, ce qui veut dire que si vous avez la chance de vivre aussi vieux, votre épargne-retraite pourrait devoir vous durer encore trente ans ou même plus.  

Par conséquent, investir la totalité de votre épargne-retraite dans des actifs sûrs, comme des obligations gouvernementales ou des certificats de placement garanti (CPG), ne vous procurera probablement pas la croissance dont vous avez besoin pour éviter que votre épargne ne s’épuise. Vous devez donc envisager de combiner des actifs sûrs et d’autres offrant un bon potentiel de croissance, comme des actions.

L’un des aspects les plus délicats de la planification de la retraite est la conversion de votre épargne en placements pouvant vous offrir de la stabilité durant les replis du marché, en plus de fructifier et de vous procurer un revenu régulier. Et tout cela d’une manière fiscalement avantageuse.

Une façon d’y parvenir est de sélectionner un produit de placement dont l’objectif est de produire un revenu constant (on vise habituellement un taux de revenu annuel correspondant à 4 % à 6 % de la valeur de votre placement, versé le plus souvent mensuellement ou annuellement) composé d’intérêts, de dividendes, de gains en capital et d’un remboursement de capital (votre placement initial), si nécessaire.

Ces produits de placement sont conçus pour être fiscalement avantageux, en variant les sources de revenus; les gains en capital sont imposés à un taux beaucoup plus faible que les intérêts, alors que les remboursements de capital ne sont pas imposés (ce qui contribue à garder votre niveau de revenu imposable plus bas).

De l’aide pour planifier votre retraite au Canada, à n’importe quel stade

Comme nous l’avons vu, la planification de la retraite est extrêmement complexe, aussi bien lorsque vous épargnez pour la retraite que lorsque vous utilisez votre épargne-retraite pour en retirer un revenu.

Votre conseiller ou conseillère IG peut vous aider à épargner pour bénéficier d’une retraite confortable et la plus avantageuse possible sur le plan fiscal, tout en veillant à ce que votre plan de retraite s’accorde avec votre plan financier global et vos autres objectifs financiers.

La planification de la retraite n’est que l’un des aspects du Plan vivant IG, qui inclut aussi la gestion de vos liquidités, le choix des placements les plus appropriés, des mesures pour faire face aux imprévus ainsi qu’un plan successoral robuste.

Si vous êtes propriétaire d’une entreprise, le Plan vivant IG vous aidera aussi à trouver la meilleure stratégie pour tirer un revenu de retraite de votre entreprise.

Le Plan vivant IG peut examiner des situations hypothétiques intégrant différents scénarios, afin que vous puissiez prendre votre retraite comme prévu, même si les taux d’intérêt grimpent, que les marchés chutent ou que l’inflation augmente.

Prenez un rendez-vous pour discuter de la planification de la retraite avec votre conseiller ou conseillère IG. Si vous n’avez pas de conseiller ou conseillère IG, vous pouvez en trouver un ou une ici.

 

 

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