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Les actions canadiennes ont mené la charge à l’échelle mondiale
L’indice composé S&P/TSX a bondi de près de 12 % au cours du troisième trimestre, atteignant un nouveau jalon au-dessus de 30 000 points. Les actions des ressources et des secteurs cycliques ont propulsé cette avancée : les matériaux ont engrangé plus de 37 %, le prix de l’or a atteint un sommet record, frôlant 3 859 $ US l’once, et l’énergie a pris plus de 11 %, grâce à des cours du pétrole stables (le prix du West Texas Intermediate s’élevant en moyenne à 65 $ US le baril). Les actions de la finance ont également augmenté de près de 10 %, alimentées par des bénéfices bancaires plus forts que prévu. Cette solide performance du marché contrastait fortement avec les indicateurs économiques ternes du Canada (le taux de chômage a grimpé à 7,1 % et le PIB s’est contracté au deuxième trimestre), mais les investisseurs se sont concentrés sur les paramètres fondamentaux robustes des entreprises et le possible soutien découlant des politiques plutôt que sur ces vents contraires.
Les marchés américain et international ont également affiché de forts gains
Chez nos voisins du Sud, l’indice S&P 500 a augmenté d’environ 8 % (en dollars américains), soutenu par de fortes hausses dans les secteurs de la technologie et des services de communication, tandis que les secteurs défensifs (comme la consommation de base) ont tiré de l’arrière. Les petites entreprises américaines se sont aussi redressées, l’indice Russell 2000 s’étant adjugé plus de 12 %, bénéficiant de coûts d’emprunt moindres après la première réduction de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) cette année.
À l’étranger, les marchés émergents ont brillé : l’indice MSCI Marchés émergents a grimpé d’environ 10 % (en dollars américains), soutenu par la force des marchés asiatiques, tels que la Chine et la Thaïlande. Les actions des marchés développés en Europe et en Asie ont également enregistré des rendements positifs, bien que plus modestes.
Des signes de ralentissement de la croissance et d’essoufflement du marché de l’emploi ont incité les banques centrales à se tourner vers des baisses de taux. En septembre, la baisse de taux de la Fed a fait fondre les taux de rendement des obligations gouvernementales et monter les prix des obligations. Les indices obligataires canadiens élargis ont gagné environ 1,5 % au cours du trimestre. Il est important de noter que les obligations de sociétés ont surpassé les obligations gouvernementales, ce qui témoigne de la confiance des investisseurs dans les bilans des sociétés. Les écarts de crédit se sont resserrés à leurs niveaux les plus bas depuis des décennies, alors que les entreprises continuaient de faire état de robustes bénéfices. Même les obligations à rendement élevé ont avancé, les investisseurs étant prêts à accepter des primes de risque moindres en échange de rendements supérieurs. Le dollar canadien, quant à lui, a clos le trimestre à près de 0,72 $ US, en légère baisse, mais stable, ce qui a modestement stimulé les rendements des investisseurs canadiens sur les actifs américains.
Le troisième trimestre de 2025 a été caractérisé par un équilibre délicat entre des incertitudes persistantes et des paramètres économiques fondamentaux solides, ce qui a penché en faveur des investisseurs en actions. Les marchés ont progressé grâce à de sains bénéfices d’entreprise et à des attentes de réduction des taux d’intérêt, illustrant que la diversification prudente et un accent sur les paramètres fondamentaux à long terme ont porté leurs fruits, malgré le contexte turbulent des préoccupations géopolitiques et économiques.
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